Ravva and the Cyclops Curse, le test sur Switch

Chaque année, la technologie et les possibilités offertes par le jeu vidéo évoluent. Pour aller toujours plus loin et vers de nouveaux horizons. Et pourtant, l’ambiance et le gameplay 8/16 bit résistent à cette tendance, tel un bastion vidéoludique immortel. Ce qui s’avère d’autant plus surprenant car 20 ou 25 ans plus tard, les dernières générations de joueurs n’ont toujours pas connu cette période. C’est avec un positionnement sur l’héritage Famicom assumé que Ravva and the Cyclops Curse débarque sur Switch aujourd’hui.

Fantasy from the 80s

Le feeling oldschool revendiqué par ce titre est ainsi perceptible dès l’écran-titre et la carte du monde, qui n’est pas sans rappeler celle des vieux jours de Super Mario. Choix du mode de difficulté. Sur ce type de titre, il vaut mieux éviter d’aller directement au mode Master. Le mode Kids est suspect et risque de nuire à l’expérience. J’opte donc pour le mode normal. A noter que les options de Ravva and the Cyclops Curse intègrent également quelques filtres vidéo type CRT, toujours bienvenus. L’histoire est celle d’une jeune fille magicienne, qui doit prêter secours à sa mère dotée des mêmes pouvoirs. Original mais sans réel impact sur le gameplay.

Action, premier niveau. Comme chaque joueur ou presque, j’ai zappé le tutoriel. Le premier niveau s’ouvre sur une mélodie qui n’a rien d’exceptionnel, mais qui retranscrit bien l’ambiance à l’ancienne revendiquée. Toutes les musiques du titre seront du même acabit. Visuellement, l’ambiance est cubique, pixellisée, à la palette de couleurs limitée. Mais ça fonctionne, je sais pourquoi je suis là. Un bouton pour tirer, un autre pour sauter, me voilà face à un jeu de plateforme classique. J’avance.

Ravva and the Lego Technics

En tout cas, à peine 2 minutes. Car rapidement, je me retrouve bloqué par le level-design. Un peu perturbé, j’explore les possibilités du gameplay pour découvrir que l’héroïne peut alterner ses actions entre 5 types de magie, par un coup de gâchette à la manette :

La première magie est un tir classique qui peut être boosté par une option à ramasser. D’autres options de ce type concernent la barre de vie et un bouclier de protection. La seconde magie est un tir droit et de glace, peut puissant mais utile pour neutraliser les obstacles de feu ou geler certains ennemis. La troisième consiste en un tir rouge de diagonale et dispersé, permettant de viser les hauteurs. La quatrième est un tir de proximité de type bombe, à courte portée mais très puissant. La cinquième, enfin, offre la possibilité de révéler les secrets cachés, tels que les options ou certains passages. Cette dernière magie sera d’ailleurs parfois indispensable pour trouver son chemin. Chacune de ses magies, chacun de ses tirs est symbolisé par un petit démon qui accompagne le héros.

Le game-system est donc bien plus technique que celui d’un jeu de plateformes classique et encore une fois, ça fonctionne plutôt bien. Je traverse les 3 niveaux du premier univers, celui de la forêt, assez facilement malgré une maniabilité très rigide. Celui-ci fait office de bon tutoriel (j’ai bien fait de le zapper). Originalité de Ravva and the Cyclops curse, la majorité des monstres ennemis surgissent de téléporteurs destructibles et donc à viser en priorité. La suite, dans un monde de temples et autres pyramides, s’avère un peu plus difficile. Enfin, tout est relatif.

Disons que le level-design est assez sournois pour m’obliger à recommencer les niveaux une fois ou deux, pris à défaut par un chronomètre trop serré. Je découvre aussi que la frame d’invincibilité façon Megaman (c’est-à-dire qu’au moindre contact, l’héroïne clignote et devient invincible pendant une durée suffisante pour passer quelques obstacles de la sorte) fonctionne (trop) bien. Surprise, le 3ème niveau de ce second univers est en fait un boss. Autre surprise, il n’a rien de bien méchant, l’affaire est rapidement pliée dès le 1er essai.

Mort du cyclope, par décès prématuré

Je me dirige ensuite vers le 3ème univers, le château et ses 4 niveaux qui doivent clôturer le monde en cours. Le challenge s’annonce enfin plus corsé. Les ennemis sont parfois pléthoriques. L’alternance uniquement séquentielle des différents tirs ne me simplifie pas la tâche. Il aurait été appréciable de pouvoir passer directement d’une magie à l’autre par une simple touche ou une roue de sélection (les contrôleurs Switch disposent d’assez de possibilités pour ça), mais je me dis que cette contrainte fait aussi partie de l’expérience. J’arrive au boss du château. Un énorme cyclope rouge, qui me donne un peu de fil à retordre, mais pas trop. Une fois cet ennemi et le 10ème niveau vaincu, le plaisir est maintenant clairement là et j’ai hâte d’aller plus loin.

Et là c’est le drame. Clap de fin. Je viens de battre le boss final. La carte du monde précédemment affichée était complète, aucune autre ne m’attend ensuite. En prenant mon temps, j’ai terminé le jeu en une bonne heure, montre en main. Alors oui, on pourrait toujours se consoler avec la motivation du high-score, du no-hit ou de la découverte de tous les secrets. La chasse au chrono via le mode speedrun pourrait également offrir un sursis de motivation. Mais tout de même, ces perspectives devraient être optionnelles à un jeu originalement bien plus étoffé que ça. Elles ne peuvent enlever, à Ravva and the Cyclops Curse, les sentiments de gâchis et de frustration qui prédominent alors. D’autant que la réalisation s’avère efficace, et le derniers tiers du jeu vraiment accrocheur. Du gâchis je vous dis.

Quelle déception. Sur le papier et même lors des premiers pas manette en main, Ravva and the Cyclops curse avait tout pour plaire aux retrogamers en herbe. Le titre se voit malheureusement saboté par une durée de vie simplement scandaleuse et un challenge prolongé de manière artificielle, malgré son petit prix (5 euros). Il reste bien entendu plaisant, mais voit ainsi son intérêt surtout limité aux rétrogamers complétionnistes et autres speedrunners.

Ravva and the Cyclops Curse

Plaisant !

Mis à disposition par l’éditeur : Oui

Pas d'anecdote

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