Superbe ! C’est le premier qualificatif qui vient à l’esprit lorsqu’on débute une partie de Donald Duck. Ubi Soft maîtrise à la perfection les capacités de la Game Boy Color depuis l’excellent Rayman… Le célèbre palmipède est une fois de plus dans le pétrin : Daisy, sa fiancée et accessoirement reporter, s’est faite capturer par un dangereux mégalomane nommé Merlock.
Heureusement, son ami Geo Trouvetou lui propose les services de sa machine à télétransporter. N’écoutant que son courage, notre héros accepte. Mais l’invention de Geo n’est pas vraiment au point, loin de là. Les expériences sont aléatoires et Donald se retrouve transporté aux quatre coins du monde. Ce nouveau jeu de plates-formes renoue fortement avec l’ancienne école 16 bits (Quackshot, Aladdin, etc.) : de beaux graphismes colorés, une maniabilité au poil, des sons enchanteurs et des animations désopilantes. Il faut voir le canard se déplacer pour le croire. On retrouve avec plaisir son caractère de cochon (!) : il rouspète, gesticule dans tous les sens et pète les plombs grâce à un bonus dévastateur. Pratique pour défoncer les murs !
Certaines périodes de jeu sont vraiment originales, par exemple, lorsqu’on combat ce gros balourd d’ours faisant figure de boss. Il faut lui distribuer des rasades de miel jusqu’à l’indigestion, tout en évitant les abeilles en furie ! Le jeu propose en tout une vingtaine de niveaux et un système de codes simples à défaut de sauvegarde. Bref, encore un Walt Disney, encore un jeu de plates-formes, mais celui-ci sort du lot !