Un appel au voyage… mais en mode sédentaire
Si tu ne connais pas encore SmartGames, ce sont des jeux de logique/puzzle solo qui ont tous un principe simple : on te donne un plateau, des pièces de jeu, et un livret de défis… à toi de trouver la bonne configuration. Chaque titre a son univers, ses mécaniques, et sa manière de titiller les méninges. La marque propose une multitude de thèmes : Ceci n’est pas une pomme, Le Festin des Chenilles, Pose Moutons, Casse-Noisette, Le Petit Chaperon Rouge… Il y en a pour tous les âges et tous les goûts.
La Cité d’Or s’inscrit complètement dans cette lignée, mais avec sa propre identité : ici, on incarne un explorateur qui doit reconstituer la carte menant à la fameuse cité perdue… en remplissant le plateau avec des tuiles hexagonales.
Comment ça marche
Le but est de recouvrir toutes les cases du plateau avec les tuiles que tu possèdes. Pour chaque défi, le livret te donne un début de configuration : certaines zones de terrain (forêt, eau, montagne, plaine) sont déjà indiquées, le reste est vide.
Ta mission : placer et plier correctement les tuiles pour compléter la carte et révéler l’emplacement unique de la Cité d’Or. La difficulté est progressive :
- Sur les défis faciles, le livret te donne beaucoup d’indices.
- Sur les plus corsés, les indices se font rares, et il faut imaginer une grande partie du plateau.
Ça a l’air simple sur le papier, mais ça demande de la logique, de la visualisation dans l’espace, et parfois pas mal de tentatives.
Des tuiles articulées qui changent tout
La grande originalité de ce SmartGames, ce sont ses quatre tuiles articulées. Elles peuvent se plier de différentes manières, modifiant complètement la forme et la connexion des terrains. C’est tactile, coloré, agréable à manipuler, et ça donne au jeu un côté “terrain d’expédition” très immersif.
Cet aspect pliable rappelle un peu Le Festin des Chenilles, sauf qu’ici, on est sur une structure hexagonale et un niveau de difficulté plus élevé. Là où Le Festin des Chenilles est parfait pour initier les plus jeunes, La Cité d’Or est clairement pensée pour un public plus grand, avec ses 8 ans et + indiqués sur la boîte – et honnêtement, ce n’est pas exagéré.
Une difficulté exigeante pour les enfants
J’ai joué à La Cité d’Or à la boutique ludique Tofopolis avec mon fils. Il a tout de suite accroché au thème et au matériel. Mais sur les niveaux plus avancés, j’ai vite constaté que je devais l’aider – et à ce moment-là, on réalise que c’est vraiment un jeu solo.
Oui, on peut jouer à deux “pour réfléchir ensemble”, mais si un parent participe, il y a toujours le risque de donner la solution trop facilement. Le plaisir vient clairement de la découverte personnelle et du moment “Eurêka !” quand on trouve par soi-même.
Plus de défis que la moyenne
Autre point fort : ce SmartGames propose 80 défis, contre 60 pour la plupart des autres titres de la gamme. Ça prolonge la durée de vie, et justifie en partie son prix un peu plus élevé. Et comme toujours, chaque défi a une solution unique, avec les réponses à la fin du livret pour éviter les blocages prolongés.
Mon avis en quelques mots
La Cité d’Or, c’est un SmartGames qui met l’accent sur :
- Un univers immersif et soigné.
- Un système de tuiles articulées original et stimulant.
- Une difficulté progressive, mais vite relevée pour les enfants.
- Une longévité supérieure grâce à ses 80 défis.
Ce n’est pas le modèle que j’emporterais en vacances (la boîte est l’une des plus grosses de la gamme), mais pour des moments de jeu à la maison, c’est un vrai plaisir. Et puis, voir mon fils concentré, réfléchir, tester, se tromper, recommencer, et finir par trouver… c’est typiquement le genre de petite victoire qui donne envie de rejouer encore et encore.
