Phantom Fury : Un Retour en Force au Style Rétro dans le Monde de l’Action
Cette année à la Gamescom, j’ai eu le privilège de rencontrer les équipes de 3D Realms, et ils m’ont offert une heure de jeu en avant-première de leur dernier bijou : Phantom Fury. Une expérience qui a ravivé des souvenirs de l’ère dorée des jeux de tir à la première personne, tout en injectant une touche de modernité fascinante.
Phantom Fury nous emmène dans un road movie effréné, avec en tête d’affiche Shelly « Bombshell » Harrison, célèbre pour son rôle dans Ion Fury. Le jeu est développé par Slipgate Ironworks et édité par 3D Realms, et il a fait ses débuts tant attendus lors de Realms Deep 2022. Les plateformes visées pour sa sortie en 2023 incluent la PlayStation 5, la Xbox Series X|S, la Nintendo Switch et le PC.
Au cœur de cette aventure trépidante se trouve le bras bionique de Shelly, un véritable couteau suisse d’action qui ouvre un monde de possibilités. Lors de ma session de jeu de 30 minutes, j’ai eu le privilège d’explorer les capacités de ce bras cybernétique, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a rien de conventionnel. Il permet de hacker, de frapper avec une brutalité inouïe, et bien sûr, de faire couler le sang de vos ennemis de manière mémorable.
Là où Phantom Fury brille vraiment, c’est dans sa révérence aux mécaniques de gameplay emblématiques des années 2000. Si vous êtes nostalgique des cartes d’accès, des énigmes environnementales basées sur la physique, et des barils explosifs soigneusement placés pour un effet maximal, vous serez comblé. Le jeu nous plonge dans une époque où chaque recoin de la carte peut cacher un secret, où chaque obstacle peut être transformé en opportunité meurtrière. C’est une invitation à la créativité et à l’exploration, des éléments que les jeux modernes ont parfois tendance à négliger.
Lors des combats, Phantom Fury atteint des sommets épiques qui rappellent des titres cultes tels que Sin ou Half-Life. Vous vous retrouverez souvent confronté à des affrontements mémorables où un seul individu se mesure à une horde d’ennemis. C’est un mélange d’adrénaline et de frénésie qui rappelle l’époque où les FPS étaient synonymes de défi brutal. Vous n’êtes pas seulement un héros, vous êtes une force de la nature prête à tout pour triompher.
Cependant, il est important de noter que Phantom Fury est avant tout un hommage aux classiques du genre. Ce n’est pas un jeu qui plaira nécessairement aux fans de Call of Duty et de ses mécaniques plus modernes. C’est une expérience qui ravira ceux d’entre nous qui se souviennent avec nostalgie des heures passées à déchiffrer des cartes d’accès ou à faire exploser des barils pour s’ouvrir un chemin. Pour moi, c’est un défouloir bien réalisé, une bouffée d’air frais dans un monde où la simplicité et le fun de l’ère du jeu vidéo des années 2000 sont parfois négligés.
