Le père Fourras, un jour, dans un jeu vidéo… Qui l’eu cru ? L’esprit de l’émission télévisée est fidèlement reproduit. On retrouve dans la cartouche une trentaine d’épreuves au cœur du célèbre fort. Quatre candidats sont sélectionnables. Leur apparence change, mais leurs caractéristiques sont identiques. Vous les contrôlez à tour de rôle : lorsque l’un d’entre eux voit sa barre d’énergie se vider (au contact de bestioles ou lors de chutes), il est fait prisonnier. Un autre joueur le remplace alors.
Des niveaux intermédiaires sont disponibles pour tenter de libérer le ou les captifs. Les candidats se déplacent un peu comme dans Prince of Persia ou Flashback. Ils peuvent courir, ramper, s’accrocher aux rebords des parois… Tout cela serait intéressant si la jouabilité n’était pas aussi problématique : elle n’est pas précise et la collision des sprites s’avère douteuse. Dommage, car les graphismes sont colorés et agréablement fournis en détails. Quant aux musiques, comme souvent sur GBC, elles finissent par lasser. Il vaut mieux les couper.
Trois modes de jeu sont proposés. Ils déterminent, en fait, la difficulté et le nombre de clés à ramener. Il n’y a pas de sauvegarde et vous serez contraints de noter une foule de codes. L’intérêt de cette cartouche n’est finalement pas très consistant. Explorer des dizaines de cellules et sauter dans tous les sens tel un Tarzan peut paraître amusant lors des premières parties. Mais le manque de variété et la répétitivité des actions à réaliser relèguent cette cartouche au rang de simple curiosité.