Cuisiner soit-même est redevenu à la mode depuis quelques temps. La télévision y est pour quelque chose, à n’en pas douter. Les jeux vidéo, quant à eux, tentent de surfer sur la vague en nous proposant des productions plus ou moins originales, du jeu légèrement débridé à la Cooking Mama aux pseudos guides interactifs du type Recettes de Cuisine avec Cyril Lignac. Gameloft y va également de son petit titre mobile Java, adapté sur l’iPhone : Cooking Coach – J’aime cuisiner ! (Pocket Chef en anglais). Alors, qu’y a-t-il de bon au menu ?
Cooking Coach se trouve être un peu entre les deux. Gameloft nous présente son titre comme étant le « premier jeu de cuisine 3D sur l’App Store ». Le développeur français nous propose de réaliser pas à pas 25 recettes au cours de mini-jeux de précision et de rapidité. 19 en tout, pour être précis, qui mettent logiquement l’écran tactile à rude épreuve. Cela va de la classique découpe au couteau à la gestion d’une table de cuisson, en passant par l’art et la manière de casser des œufs pour réaliser une omelette, le tout sans salir votre plan de travail, s’il vous plaît ! Les recettes ne volent jamais bien haut, que ce soit dans le jeu ou dans le livre de recettes numérique intégré : hamburger, pizza, gaspacho, brownie, cocktail tropical… Bref, si vous cherchez de bonnes idées pour un prochain repas, ce n’est pas dans Cooking Coach que vous en trouverez. Il vaut mieux se rabattre vers un livre plus traditionnel, mais qui sera plus varié que les 25 malheureuses recettes proposées ici et, surtout, plus détaillé dans les quantités et les temps de préparation/cuisson.
Il reste donc la question de l’intérêt ludique de Cooking Coach. On s’amuse le temps de la découverte des fameux 19 mini-jeux, mais c’est tout. Un système de notation par étoiles pourra éventuellement vous donner envie d’y revenir pour améliorer votre performance, mais sans plus. Et qu’en est-il au sujet de la réalisation technique dont Gameloft semble si fière ? Il est vrai qu’il est assez plaisant de découvrir des cuisines intégralement modélisées en 3D, l’ensemble reste assez pauvre en détails et dans certaines scènes terriblement « aliasé ». Ajoutons à cela un petit manque de précision, une réactivité tactile pas toujours au top.
