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Batora : Lost Haven, le test sur Switch

Dans la liste de jeux qu’il était possible de tester, j’ai jeté mon dévolu sur Batora : Lost Haven pour deux raisons. La première : ses graphismes, absolument sublimes dans les bandes-annonces. La seconde : le côté aventure que je pensais y trouver. Volontairement, je n’ai lu aucun test ni regardé d’autres vidéos que le trailer officiel (celui sur la Playstation). J’ai même eu l’outrecuidance de le survoler ! Grave erreur ! J’aurais dû le visionner en entier. Et surtout, prendre le temps de distinguer ce qui relevait de la cinématique de ce qui était extrait du gameplay réel. C’est donc complètement déroutée que j’ai débuté mon aventure dans Batora : Lost Haven, avec, je dois l’avouer, une certaine déception. Mais une fois ce sentiment de trahison mis de côté, quelle impression ce jeu m’a-t-il laissée ?

Une histoire modulable

Dans Batora : Lost Haven, on suit Avril et Mila, deux amies évoluant dans un monde post-apocalyptique où la moitié de la Terre a mystérieusement été détruite. La veille, Avril a fait un rêve étrange : deux divinités lui demandaient de les rejoindre à un endroit précis. Poussée par la curiosité, elle décide de s’y rendre avec Mila. Mais sur place, tout bascule : Avril se retrouve projetée dans un autre monde, séparée de Mila. Elle y rencontre deux entités surnaturelles, Soleil et Lune. Celles-ci lui offrent leurs pouvoirs en échange d’une mission vitale : sauver ce qu’il reste de la Terre. À cette quête principale s’ajoutera rapidement un second objectif tout aussi crucial : retrouver Mila.

Le joueur devra faire des choix tout au long de l’aventure. Des choix qui auront une incidence directe sur le déroulement de l’histoire. Plusieurs fins différentes sont ainsi possibles, ce qui confère une vraie rejouabilité au titre. Mais surtout, ce système permet de s’attacher à Avril de manière très personnelle. De prime abord, je la trouvais insupportable : égoïste, imprudente, arrogante. Pourtant, à force d’avancer, de choisir avec elle, de vivre ses dilemmes, je me suis surprise à m’identifier de plus en plus à elle. Les décisions à prendre sont parfois si cornéliennes qu’elles donnent une vraie profondeur émotionnelle à notre parcours commun.

Un système de jeu dynamique

Batora : Lost Haven propose un gameplay hybride mêlant habilement RPG, Hack’n Slash et Puzzle Game. Le tout bâti autour d’une mécanique clé : la dynamique Soleil/Lune. Les choix moraux d’Avril l’orientent vers un profil de Conquérante ou de Protectrice, mais c’est véritablement dans les combats que cette dualité s’exprime pleinement. Avril dispose de deux types de pouvoirs : une force physique (associée à Soleil) et une force mentale (associée à Lune). Les ennemis rencontrés sont sensibles soit à l’un, soit à l’autre, ou les deux. Il faudra donc alterner intelligemment entre les deux pour venir à bout des affrontements.

Par ailleurs, Batora : Lost Haven intègre des mini-jeux de réflexion liés à cette mécanique où il faudra jongler entre les pouvoirs associés aux deux approches. Loin d’être inintéressants (j’aime les puzzle), ils sont en plus amenés très naturellement dans l’histoire. Et leur diversité est également notable, même s’ils sont relativement simples.

Des graphismes… différents

Je l’ai dit plus tôt : mon premier contact avec Batora : Lost Haven a été teinté de déception. Il y a une différence frappante entre les graphismes somptueux des cinématiques et ceux du gameplay. Les scènes narratives sont en 3D travaillée, presque dignes d’un film d’animation, tandis que les phases de jeu adoptent une vue en 3D isométrique beaucoup plus classique. Ça reste coloré, mais c’est beaucoup moins joli (à mon goût). Néanmoins, je ne peux nier l’identité visuelle qui se dégage de ce jeu. J’aurai évidemment préféré qu’il soit entièrement en 3D, mais peut être qu’il y aurait perdu une part de son identité ?


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Mis à disposition par l’éditeur : Oui
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Gin

Enfant, elle regardait avec envie ses amis jouer à la gameboy dans le bus scolaire. De temps à autres, l’un d’eux, lassé, lui prêtait le saint objet mais elle était alors confrontée à une autre difficulté : la maniabilité. Ou plutôt, son manque naturel de skills. Elle apprend, mais lentement. Et les quelques minutes dont elle bénéficie, à peine une fois par mois, ne lui suffisent pas à passer un seul niveau. Enfant, elle admirait les jolis bous de cartons avec tant de créatures magnifiques dessus. Mais ses parents disaient que c’était trop cher. Alors, à force de grands yeux, de patience et de malice, elle fini par obtenir auprès de ses petits camarades, un joli paquet de cartes. Mais le destin ne voulait pas son bonheur et ses petits Pokémons, vilement, lui furent dérobés. Vous pourriez être tentés de l’appeler Cosette, mais c’était sans compter sur sa détermination ! Gin a grandi et elle a été à l’affut de la moindre occasion, sillant inlassablement les vide-greniers pour acheter chaque carte, chaque jeu, chaque manga qui lui permettrait de pouvoir s’amuser. Si bien qu’adulte, elle se retrouve avec (presque) tout l’univers vidéoludique de ses rêves et elle compte bien rattraper tout le temps perdu enfant, partageant avec vous ses diverses expériences ! Pas sûre que ses skills s’améliorent avec l’âge par contre...

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Testé Sur

Editeurs/Auteurs

Il est possible de choisir un mode qui renforce les ennemis si on les attaque avec la mauvaise approche !

Avis sur
Batoria : Lost Haven, le test sur Switch

👌Passe-Temps👌

Batora : Lost Haven est un jeu original qui mélange les genres et qui, du coup, ne plaira pas à tout le monde.