Alors déjà, c’est pas moi qui ai voulu tester Wrap House Simulator hein, c’est ma fille ! Elle adore les simulateurs de ce genre et, vu que son seul plat signature c’est le wrap, ce jeu, c’était fait pour elle. Je lui ai donc filé le jeu à tester… et voici ce qu’elle m’a raconté.
Un simulator soigné
Dès qu’on lance Wrap House Simulator, on est direct catapulté dans une vue subjective. Et là, surprise ! Visuellement, c’est pas le fast-food du pauvre. Contrairement à certains simulateurs où la texture d’une tomate ne ressemble à rien, ici, les ingrédients sont modélisés avec soin. Même la broche à kebab change de couleur selon la cuisson, détail totalement inutile, donc indispensable. La découpe de viande a même été pensée pour faire plaisir aux amateurs de tranches bien nettes. Bref, sans atteindre le niveau d’un triple A, le jeu arrive à flatter la rétine.
Côté gameplay, une liberté totale est laissée au joueur, ce qui rappelle un peu The Sims version frites-sauce. Les zones sont personnalisables, les ustensiles sont bien placés (en général), et l’ambiance, elle, a été plutôt bien bossée. On sent presque la chaleur des plaques et le stress de la commande oubliée – c’est dire. Certes, on ne joue pas avec la précision d’un chirurgien de la street food, mais au moins, on n’a pas l’impression de manipuler des Playmobil façon Roblox. Les animations sont simples, fonctionnelles, et surtout, ça tourne sans lag ! Rien que pour ça, une médaille peut être décernée.
Une journée en immersion
Chaque journée dans ce jeu est une vraie journée commando. On débute avec le strict minimum : une pâte à wrap, quelques crudités, et quelques ustensiles. Très vite, on découpe, on assaisonne, on range les ingrédients dans des bacs en inox, on apprend à gérer les stocks dans la chambre froide (sous peine de tout perdre si on oublie de les ranger le soir). Tout ça pendant qu’on court partout comme un dératé entre cuisson, caisse et friteuse. Le rythme est nerveux, plus instinctif que dans la majorité des simulateurs, avec un vrai sentiment de progression à chaque journée.
Et comme si ça suffisait pas, le jeu pousse même la gestion jusqu’aux finances : si t’as pas les moyens, tu peux faire un prêt avec intérêts pour t’acheter de la viande ou un nouveau plan de travail en marbre. Tu peux embaucher du personnel (serveur, plongeur, caissier) avec un système RH : mieux tu les payes, plus ils bossent (logique me direz vous). Bonus débile mais fun : tu peux faire danser ton perso façon Fortnite en plein resto, avec la caméra qui dézoome. Ça sert à rien, mais ça fait marrer. Et si t’as besoin de cash rapide, t’as même un mini-jeu de cartes sur l’ordi de gestion. Bref, un joyeux bordel bien plus accrocheur que prévu.
Un bon rapport qualité prix
Franchement, pour 12 euros, Wrap House Simulator fait clairement le taff. Tu as un jeu complet, blindé de fonctionnalités, jouable en solo comme en multi, qui tourne bien, qui est joli, et surtout… qui sent bon le kebab d’en bas de chez toi. C’est pas juste un simulateur plan-plan : c’est un vrai petit délire, un poil réaliste, souvent bordélique, parfois absurde mais toujours fun.
Si t’es du genre à kiffer les simulateurs et que t’aimes découper des tomates en hurlant parce que t’as cramé la viande, tu vas vite devenir accro. C’est le genre de jeu où tu te dis “allez, juste une journée de plus” et bim, t’es encore là deux heures plus tard à supplier ton plongeur sous-payé de faire un effort. Bref, c’est pas un triple A, mais c’est du bon simulateur vidéoludique : simple, généreux, et ça cale bien.
