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Jeu

Infected, le test sur PSP

Lorsque l’équipe de Planet Moon Studios est aux commandes d’un projet PSP, on ne peut en attendre que du bien. Pensez donc : ses développeurs sont à l’origine de titres tels que MDK, Giants Citizen Kabuto, Armed and Dangerous… Tous ces titres ont un point en commun : de l’action, de la folie furieuse déjantée. Chacun de ces titres avait un petit coté décalé et, sur PSP (exclusivement), Infected, ne déroge pas à la règle.

L’histoire ne casse pas trois pattes à un canard : un méchant virus se répand à travers New York, transformant la population en de violents et rapides zombies. Dans la peau de l’agent Stevens, un flic débutant, vous allez devoir éradiquer tous les foyers d’infection et, surtout, survivre ! Vous êtes naturellement immunisé contre cette cochonnerie, mais pas immortel. Et les zombies, eux, sont des durs à cuire : les armes conventionnelles ne pourront que les affaiblir, il vous faudra employer une arme virale spéciale pour les achever. Le scénario est mis en scène par quelques dialogues audio intermédiaires, mais aussi des cinématiques de bonne qualité. Avec un humour noir tout particulier, notamment en ce qui concerne les « dommages collatéraux » !

Infected est intégralement en 3D, et la vue adoptée est à la Tomb Raider. Le stick de la PSP sert aux déplacements, la croix à effectuer un retournement de 180° instantané. Le bouton R permet de locker une cible et de se déplacer en faisant des pas de coté. Une pression sur le bouton L permet de passer d’une cible à l’autre. Voilà pour l’essentiel. Si les déplacements de notre flic ne sont pas très souples et peu naturels, une fois le système de lock basique assimilé, on fait à peut près tout ce que l’on veut. Important à savoir : plusieurs zombis affaiblis vont alors créer une « chaine de sang » qui fera éclater tous les autres monstres présents à proximité, lorsque vous déciderez d’achever les premiers. A vous les combos sanglants ! Mais ne jouez pas trop avec le virus et ne tardez pas : ce dernier a la fâcheuse tendance à muter, pour virer les zombies en Berserk, ils sont alors encore plus puissants et plus rapides.

Les missions s’enchainent à un rythme soutenu. Globalement, ces dernières ne sont pas très variées : nettoyer un secteur, sauver des civils, assurer la protection d’un hélicoptère écrasé… On en revient toujours à un carnage en règle. Les lieux sont variés (Times Square, Chinatown, Greenwich Village, métro, etc.) et peuvent parfois se visiter dans le désordre.

Replay value limitée en solo, importante en multi-joueurs
Chaque victoire vous apportera une médaille (bronze, argent ou or) en fonction du chronomètre et vous fera toucher un petit pactole. Dès que vous avez assez d’argent, direction la boutique (accessible entre chaque niveau) pour améliorer votre équipement (fusil à pompe, mitrailleuse, RPG, BMFG) et vos caractéristiques (santé et vitesse). Vous aurez également la possibilité d’acheter quelques objets de « technologie expérimentale », tels que bouclier, tronçonneuse, bonus de points de dégâts doublés, etc. Ainsi, vous aurez souvent à cœur de recommencer telle ou telle mission afin d’obtenir médaille d’or et argent, afin de vous payer le meilleur équipement.

Techniquement, on reste un peu sur sa faim en ce qui concerne les graphismes. Il y a beaucoup de détails et de personnages affichés à l’écran simultanément certes, mais c’est un poil anguleux. Il n’en demeure pas moins que le gros Père Noël, enragé et équipé d’une tronçonneuse vaut le coup d’œil lorsqu’il se jette sur vous ! A noter, que la musique, du groupe Slipknot (parmi d’autres), colle parfaitement au genre. Outre votre personnage, personnalisable, vous pourrez débloquer et incarner les célèbres chanteurs à l’écran, dans une chasse au zombie effrénée. Accessoirement, quelques clips musicaux sont également disponibles en bonus.

Les modes multi-joueurs, au nombre de quatre, viennent rallonger une durée de vie un peu juste en mode solo. En local ou par Internet, vous pourrez affronter vos amis. Sont proposés le Deathmatch classique, le Deathmatch par équipe, le mode Sauveur (sauver plus de civils que ses adversaires, en bon héros que vous êtes) et le mode Vache Folle : l’un des joueurs incarne la vache folle, les autres doivent lui faire la peau. Une fois tuée, un autre joueur devient bovin et c’est au final celui qui aura tenu le plus longtemps qui remportera la partie. Amusant !

Mis à disposition par l’éditeur : Non
Image de Olivier B.

Olivier B.

Olivier en 5 ans n'a pas encore réussi à m'écrire sa bio, comme je le connais "un peu", je vais me permettre de le faire à sa place. Olivier est un vieux joueur, comprendre par là qu'il a connu l'ère bénit des années 80, de l'accélération de la puissance, des graphismes et aussi du gameplay. Il est aussi le seul vrai journaliste de la team, ayant exercé pendant de nombreuses années dans des magazines que vous avez lu. Forcément un collectionneur, mais surtout parce qu'il ne supporte pas les problématiques contractuelles (la location comme il l'appelle) liées aux achats numériques. Il est amoureux de la Jaguar et de la PS Vita mais vous le trouverez désormais sur Switch et PlayStation 4.

Disponibilité

Age conseillé

Thèmes

Format

Editeurs/Auteurs

Pas d'anecdote

Avis sur
Infected

Plaisant

Un bon exutoire, bien pêchu mais un peu répétitif. Infected se déguste comme un bon vieux film de zombies de série B, sanguinolent et pas tout à fait frais.