Après vous avoir proposé le test d’escapeVektor sur Nintendo 3DS, nous nous intéressons aujourd’hui à sa déclinaison sur PS Vita. Le même, en un peu mieux ? Oui et non.
Pour ceux qui n’auraient pas lu le test précédemment évoqué, rappelons qu’escapeVektor est une sorte de mix entre deux classiques du jeu vidéo, Pac-Man et Qix, tous deux déclinés à la sauce « néo-rétro ». « Rétro », parce que le concept de jeu est relativement basique : il s’agit d’aider à un « vecteur » (une forme géométrique) à repeindre le labyrinthe dans lequel il évolue afin de pouvoir s’en échapper. « Néo », parce que l’univers dans lequel le joueur évolue est un programme informatique.
Les ennemis aussi sont des assemblages de code. Vous pouvez les éviter, les semer grâce à un coup d’accélérateur, les détruire momentanément… Des aptitudes que l’on débloque au fil des parties. Rapidement, ces dernières deviennent des casse-têtes assez prenants, malgré l’aspect assez rudimentaire du titre. Sur PS Vita, ce point-là justement passe un peu mieux, grâce au superbe écran de la console. Plus large, il permet aussi d’avoir une meilleure vue sur l’action, le zoom et le recul proposés étant insuffisants dans les deux versions.
En matière de contenus, PS Vita et 3DS semblent identiques. Seule différence notable : l’utilisation du gyroscope de la PS Vita, mais de manière totalement gadget, puisqu’elle ne permet que d’incliner légèrement l’angle de la caméra. De son côté, la version 3DS avait pour elle l’affichage en relief de la 3D… qui n’apporte rien non plus, en matière d’expérience de jeu.
escapeVektor est-il un bon choix sur PS Vita ? Pas autant que sur 3DS, sans doute, où l’eShop est moins bien fourni en jeux de ce type. Sur les deux consoles, le tarif demandé de 10 € peut paraître un peu salé. Mais il faut savoir qu’escapeVektor ne propose pas moins de 150 niveaux répartis en 27 mondes. La difficulté est au rendez-vous et obtenir 100 % de réussite à tout cela ne sera pas une mince affaire, croyez-nous !
