On ne présente plus Dobble, ce petit jeu de 2 à 8 joueurs qu’on retrouve dans un nombre incalculable de versions et dans toutes les chaumières ! Tous les hobbits de la Comté en ont un pour une soirée réussie.
Disney, Stitch, Animal Crossing, Pat’ Patrouille, Marvel… même les JO de Paris ont eu droit à leur propre Dobble ! Il existe des versions pour enfants comme pour les plus grands. Bref, il y en a pour tous les goûts.
C’est un jeu facile à sortir, simple, mélange d’observation et de rapidité.
Sorti en 2009 et édité par Asmodée, Dobble est depuis devenu un véritable phénomène. Depuis 2011, il existe même une version numérique
Le principe du jeu
Le principe de Dobble est simple : observer les cartes et trouver le symbole en double.
Il y a 57 symboles différents, et chaque carte partage un unique symbole en commun avec toutes les autres cartes.
Afin de varier les plaisirs, la boîte contient 5 règles de jeu différentes. En plus d’être accessible et très rejouable, Dobble s’adapte à toutes les occasions : à l’apéro, en famille, ou entre amis. C’est un petit jeu qu’on glisse facilement dans le sac pour une soirée improvisée !
Cinq manières de jouer… mais un jeu pour les gouverner tous
Dans cette version de Dobble certains noms ont été revu. Si vous êtes familier du jeu, vous saurez reconaitre les noms originaux.
- Le Puits : Les cartes sont réparties entre tous les joueurs. La dernière est posée face visible au centre de la table. Au top, les joueurs piochent la première carte de leur paquet et doivent trouver le symbole commun entre leur carte et celle du centre. Dès qu’un joueur le trouve, il le nomme et place sa carte sur celle du milieu, puis il pioche une nouvelle carte. Le but du jeu est de se débarrasser de toutes ses cartes le plus vite possible.
- La Tour de Sauron : les joueurs piochent tous une carte qu’ils posent devant eux face cachée. La pioche posée au centre des joueurs est retournée face visible. Au top, les joueurs retournent leur carte. Dès qu’un joueur trouve le symbole commun entre sa carte et celle du centre, il le nomme, pioche la carte du milieu et la place sur son paquet. Le but du jeu est d’avoir plus de cartes que les autres joueurs à la fin de la manche.
- Le Cadeau empoisonné : même départ que pour la Tour infernale. Au top, les joueurs retournent leur carte. Dès qu’un joueur trouve le symbole commun entre la carte d’un autre joueur et celle du centre, il le nomme, pioche la carte et la place sur le paquet du joueur. Le but du jeu est d’avoir moins de cartes que les autres joueurs.
- Le triplé Gagnant : Un joueur dispose neuf carte face visible sur la table. Le but est de trouver trois carte avec un symbole identique. Le joueur qui trouve empoche les cartes, et on complète. Le jeu s’arrête quand on ne peut plus compléter à 9 cartes ET qu’il n’y a plus de triplé. Le gagnant est celui qui aura récupéré le plus de carte.
- La Patate chaude : Ce jeu se joue en plusieurs manches. Chaque joueur pioche une carte et la conserve, face cachée, dans sa main. Au top, les joueurs retournent leur carte, les conservant dans leur main de manière que tous les joueurs puissent voir tous les symboles. Dès qu’un joueur trouve un symbole commun entre sa carte et celle d’un autre joueur, il le nomme et place sa carte (ou son paquet de cartes s’il en a déjà récupéré) dans la main de l’autre joueur. Le joueur qui récupère toutes les cartes perd la manche. Le but du jeu est d’avoir perdu moins de manches que les autres joueurs.
Des visuels aboutis
Sur les cartes, vous retrouverez armes et personnages issus des six films de Peter Jackson (oui, les livres sont un peu oubliés, hélas).
De Sylvebarbe à Aragorn, en passant par Bilbon ou Thorin, pratiquement tous les protagonistes principaux sont présents.
Les dessins sont dans un style chibi (SD), mignons mais assez détaillés pour qu’on reconnaisse chaque personnage. En cas de doute, la notice liste tous les symboles et leurs noms. cela apporte une touche assez enfantine pour que cela plaisent à tout le monde.
Mon fils a adoré, même s’il a parfois du mal à les nommer (“le petit bonhomme en vert, c’est Link ? Et le magicien, c’est Merlin ?”).
Et c’est là tout le charme de Dobble : ici, la parole prime sur l’action. Votre rapidité d’observation et de réflexion sera votre meilleure arme pour triompher de vos adversaires, qu’ils soient hobbits ou elfes !
Conclusion
Accessible, drôle et redoutablement efficace, Dobble – Le Seigneur des Anneaux & Le Hobbit prouve qu’il n’en faut pas plus pour réunir toute une communauté autour d’un bon moment de jeu que l’on vienne de la Comté, de la Moria ou de Fondcombe !