Plants vs Zombies est un jeu de tower defense. C’est aussi plus de dix adaptations sur téléphones mobiles, consoles et PC (lire nos tests iPhone, iPad ou Nintendo DS). Avec la nouvelle console de Sony et son écran tactile l’adaptation était tentante. A-t-elle un véritable intérêt pour un jeu vieux de plus de trois ans ?
Dans Plants vs Zombies, tout commence dans votre charmant jardin. Le gazon verdoyant, votre piscine, vos buissons et la route… Tout est envahi de zombies souhaitant grignoter un bout de votre cerveau. « Brain » crient-ils à l’unisson, tout en titubant, en sautant et en rampant en ligne droite vers votre maison. Votre seule défense : des plantes agressives et originales. Vous trouverez près de quarante sortes. Des pisto-pois qui tireront des pois classique, givrés ou enflammés. Des cactus tirant des épines pour crever les ballons d’hydrogène de vos adversaires. Des plantes carnivores et autres champignons… Vous ne pourrez toutes les embarquer simultanément. Du coup, dans chaque niveau, vos choix seront déterminants.
Le jeu fonctionne avec les règles classiques d’un tower defense : une seule ressource vous permettra de créer toutes les autres plantes, et l’apparition d’un nouvel ennemi avec des caractéristiques spéciales (athlète, footballeur, danseur, couvreur, éleveur de dauphin ou titanesque) impliquera l’arrivée d’une nouvelle plante pour le contrer. Malgré ce système simpliste, le jeu se parcours avec un plaisir certain. Seul regret, votre incapacité à gagner une partie dans certains cas si vous n’avez pas en début de jeu sélectionné la bonne plante. Pour le reste vous ne vous ennuierez pas pendant les 50 niveaux du mode Histoire.
Mais le jeu ne s’arrête pas là. Une fois ce mode Histoire terminé (comptez quatre heures), vous pourrez continuer l’aventure dans un mode histoire « + » qui sélectionnera à votre place trois plantes au hasard afin d’ajouter de la difficulté et de vous forcer à vous adapter. Vous aurez aussi la possibilité de tenter le mode Survie où vous affronterez sans discontinuer des hordes de zombies. Ou d’apprendre à cultiver vos plantes dans le jardin Zen, celui-ci vous servant sur le long terme de « gagne-pain » pour acheter des nouvelles capacités ou graines dans la boutique de Dave le Dingo, un drôle de bonhomme.
Suivront, pour diversifier le tout, les modes Enigme et Mini-jeu. Séparés en une vingtaine de niveaux chacun, vous pourrez y jouer le rôle des zombies et tenter par tous les moyens de manger de la cervelle gardée soigneusement par les plantes. Ou encore, transformer votre jardin en clones de Space Invader ou Zoo Keeper. Ces mini-jeux ont pour but de rendre le jeu moins répétitif et d’augmenter la durée de vie du titre : pari réussi, ils sont tous – sans exception – très agréable à jouer. On sent l’implication des développeurs.
Pour ce qui est de la maniabilité, peu de changement par rapport aux versions iOS. Seul petit bonus, le touchpad du dos de la console permet de récupérer les soleils tombant aléatoirement sur le terrain : la source d’énergie du jeu. Quant aux bruitages et aux musiques, ils sont agréables mais peu diversifiés. On sera tenté de couper le son assez rapidement.
A l’arrivée, l’adaptation PS Vita du grand succès de PopCap ne propose aucune réelle nouveauté. Elle n’aura donc aucun intérêt si vous possédez déjà le jeu complet sur une autre plate-forme. Dans le cas contraire, prenez en compte que les 11,99 € demandés font de cette version la plus onéreuse en téléchargement actuellement. Pourquoi ? Parce que les nouveaux possesseurs de PS Vita ont plus d’argent ? Cette remarque ne remet pas en cause les qualités évidentes du titre car l’adaptation ne souffre d’aucun défaut.
