Il est rare que j’attaque un jeu comme ça au débotté mais ce fut le cas sur Warhammer 40,000: Shootas, Blood & Teef. Mon compère Manoloben étant débordé, il fut m’atteler à la tache pour tester sur ce nouveau Warhammer. Cela tombe bien car je ne connais pas du tout la série hormis qu’il s’agit d’un jeu de plateau avec des Ogres. Moi aussi vais-je devoir sauver un Ork d’un delphinarium ? C’est parti Willy !

Chasse à l’ogre

Tout d’abord, nous devons situer le contexte pour les néophytes de la série comme moi. Lors d’une mission, votre personnage, un Ork, représenté à la manière d’un Ogre fait preuve d’une violence à tout épreuve à la manière d’un Kratos dans God of war. Les orks sont des brutes sauvages et sans pitié qui anéantissent la moindre race qui se met en travers de leur route à la manière des Saiyans dans Dragon ball Z.

Lors d’une conquête, Gutrekka, votre chef de guerre, pris possession de votre Squig. Ce dernier n’est plus ni moins qu’un postiche mais auquel vous tenez énormément. Rempli de colère, vous allez donc tout faire pour le récupérer. C’est sur ce postulat de base, tenant sur un post it, que votre aventure commercera.

Ogre Battle

Warhammer 40,000 SBT est un pur jeu d’action-aventure en 2D horizontal que les puristes pourront comparer, dans son approche, à ses ainés comme Metal slug ou Broforce. Dans des graphismes dessinés à la main, vous serez amené à combattre pléthores d’ennemis mais nous y reviendrons. Si au premier abord, l’ensemble peut s’avérer plaisant, on ne peut pester devant un ensemble faisant trop référence à un jeu pour tablette et téléphone. En effet, l’ensemble est déja peu lisible sur un grand écran et le résultat en devient désagréable en mode nomade.

Comme tout jeu d’action, il y a moultes effets graphiques accompagnant vos tirs ou explosions. Toutefois, l’accumulation de personnages à l’écran couplé à des animations multiples feront nettement chuter le framerate. Ainsi, nous sentons clairement que la Switch fatigue énormément alors qu’il ne s’agit qu’un jeu en 2D.

De plus, entre chaque long niveau, le soft est parsemé de cinématiques façon dessin animé de qualité et avec un doublage réussi. Nous aurions aimé que les musiques soient également soignées mais il n’en sera rien. L’ensemble pourrait certainement satisfaire les plus métalleux d’entre vous mais vous aurez plus tendance à baisser le son qu’à fredonner…

Un ogre c’est comme un oignon

Comme je l’évoquais au préalable, au delà d’un simple run and gun, ce Warhammer a souhaité développé un aspect RPG. Tout d’abord, il vous faudra choisir entre une des quatre classes de personnages distincts, chacun ayant leurs propres spécifiques comme dans tout Warhammer.

De plus, il ne faut pas croire qu’en ramenant votre fusil, vos ennemis vont disparaitre d’une balle dans la tête. Shoot ! La réalité est bien plus complexe. Vous devrez dans tous les niveaux trouver des items spécifiques qui vous permettront d’accéder aux checkpoints à une boutique et un arsenal d’armes disponibles à l’achat. Par exemple, vous devrez les accumuler afin de développer votre force de frappe avec un lance flamme ou un tir laser par exemple. Vous avez également la possibilité d’utiliser votre « WAAAGH », technique pouvant être accumule, en activant en même temps vos deux sticks et ceci pour créer le chaos.

Enfin, il est à noter qu’il faudra être parfois moins bourrin et plus technique pour en voir le bout après moins de dix heures de jeu. Vous aurez ainsi débloqué la majorité des items et un mode versus pour y jouer à plusieurs. En effet, le soft peut être joué à quatre mais vous en aurez vite fait le tour avec un ensemble assez redondant même si plaisant.