"Un air ludique, un souffle épique, un vent geek"

Seven Pirates H, le test Switch

Dans la série des jeux libidineux que notre PSvita n’a jamais vue sur notre continent, on retrouve Genkai Tokki: Seven Pirates. Sony étant devenu trop prude c’est désormais sur Nintendo (!) qu’on retrouve ce titre. Changement de console et changement de nom puisque désormais le jeu devient Seven Pirates H.

Le scénario est une sorte de chasse aux trésors menée par une pirate qui, dans ses pérégrinations, se verra rejoindre par plusieurs Monster Girls. Vous aurez ainsi le choix entre sept personnages en tout. Toutes sont issues de la série Genkai Tokki qui n’est pas connue en Europe. Le seul mâle de la bande est une sorte de phoque rose complètement pervers qui sera utilisé comme strikers dans les combats de boss.

Le jeu se joue comme un RPG au tour par tour avec une équipe de quatre personnages. Au fur et à mesure des objectifs atteints (une certaine quantité d’objets), vous débloquez de nouvelles îles à explorer ainsi que de l’or, des potions ou des sous-vêtements.

Boobs game

Bon, là, normalement, vous commencez à en avoir marre et vous voulez qu’on parle de ce qui peut vous faire acheter le jeu ! LES NICHONS ! Oui, car tout ceci n’est qu’un immense prétexte à customiser une équipe de bimbos affriolantes.

Les tenues mettent bien sûr tous les attributs de ces charmantes jeunes filles en valeurs puisqu’on dévoile soutient gorge et culotte. En fait, tout est prétexte à caresser les poitrines.


Les passages de niveaux et l’augmentation des compétences se font avec des potions qui vous permettent de caresser la poitrine (couverte) des héroïnes. Selon les mouvements donnés, ce sont différentes caractéristiques qui baissent ou qui augmentent. Vous débloquez,par la même occasion, certains coup spéciaux.

Même chose au niveau d’items cachésdans des œufs qu’on devra casser…comment à votre avis ? Et bien, comme une pratique qui s’appelle de la mazophallation (Air-Gaming un site riche de vocabulaire).

Enfin, la même séquence revient avec le déclenchement du coup spécial que vous devez envoyer sur certains boss pour les vaincre définitivement.

“La (petite) mort n’est pas drôle parce qu’elle ne supporte pas la répétition.”

Vous le voyez d’ici, le principal problème est la redondance de l’activité de pelotage, qui reste globalement le même avec juste le changement des héroïnes . Pour le coup Criminales Girls 2 avait un plus large choix.

Seven Pirates H ne va finalement pas trop loin non plus et reste plutôt sobre (aucun téton n’apparait). On aurait imaginé par exemple que les différentes tenues puissent être visibles, mais en fait non. Les personnages restent avec leurs uniformes de départs. Même choses avec les illustrations des héroïnes qui n’évoluent pas.

Par contre, petite satisfaction, l’augmentation des poitrines est visible dans le jeu avec les petits mouvements qui vont bien. Mais est-ce suffisant ? Oui parce qu’il n’y a pas que ça qui est redondant.

Petit Donjon, petits trésors, petite satisfaction

Évidemment, le moteur du jeu montre le poids des ans, le titre initial datant tout de même de 2016. Honnêtement ça aurait pu passer. Les donjons sont assez variés avec différents environnements (grottes, forets, vaisseaux fantômes, désert, montagne, ruines, etc.)

Le principal souci vient du fait que les donjons sont très petits. Ils sont certes un peu plus vastes au fur et mesure de votre progression, mais on en fait très vite le tour. Hors, il vous faut réaliser de nombreuses expéditions pour arriver à atteindre les objectifs demandés et débloquer les îles à explorer et par le même coup faire avancer le scénario.


Version testée : 1.01
Mis à disposition par l’éditeur : Oui
Image de Kuk

Kuk

Type de joueur : Mauvais | Type de test : Bordélique Kuk s'est lié d'amitié avec le monde du jeu vidéo très jeune. En 1988, il possède son premier ordinateur, un Atari 1040 STF flambant neuf. Et Atari ne le quittera plus jamais… Durant les années suivantes, il s'intéresse tour à tour à la Nec GT, à la NeoGeo Pocket et à sa petite soeur, la déclinaison Color, qui le font rentrer dans le jeu vidéo portable. Passionné d’histoire et de littérature, il apprécie tout particulièrement les jeux de rôle et les jeux d’aventure. Il montre aussi beaucoup d'intérêt pour le travail fourni par les développeurs indépendants dont il se fait une spécialité. Dans tous les cas, il privilégie le fond à la forme.

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En rédigeant ce texte j'ai découvert le mot mazophallation...

Avis sur
Seven Pirates H

Moyen

Honnêtement, Seven Pirates H, n’est pas si mal. L’aventure est assez drôle, les combats plutôt corrects. Mais le jeu est vraiment plombé par une répétions des actions pseudo sexuel et surtout des différents donjons. On aurait probablement été plus intéressé à y jouer sur la PSvita. Mais la faiblesse technique et surtout la répétition en font un titre assez onéreux pour ce qu’il propose.