Après une fin d’année propice aux jeux AAA du fait de l’arrivée du père noël, le mois de Janvier est traditionnellement assez creux dans le monde du jeux video. Toutefois, certains jeux sortent du lot à leur annonce à travers un univers, un style qui leur est propre. C’est ainsi que je suis tombé sur NeverAwake.
Un monde cauchemardesque
Le premier point qui m’a interpelé lors de la découverte du trailer fut la direction artistique choisie par les développeurs. Nous découvrons ainsi Rem, une petite fille endormie, luttant face à ses songes cauchemardesques et psychédéliques. Par exemple, le joueur devra faire face à un dentiste, une poupée ou un légume. Ces différents « monstres » sont dépeints à la main et dans une thématique qui se rapproche de Tim burton. A l’inverse, votre personnage sera totalement en 3D même si on a parfois du mal à la discerner dans cette pléthore d’effets graphiques.
En effet, si le jeu reste agréable en mode dock sur un grand écran, il se veut beaucoup plus confus en mode portable. En outre, la multiplicité d’ennemis à l’écran couplé aux tirs de ces derniers rends l’ensemble bordélique. Par exemple, vous pourrez être touché par un tir ennemi que vous n’auriez pas vu.
Twin stick shooter
NeverAwake est un twin stick shooter. Ce style de jeu est un sous genre des shmup qui a connu son origine dans les années 80. La particularité du soft est de pouvoir déplacer son héros et de tirer en même temps dans toutes les directions. A l’époque, le joueur utilisait ce qu’on appelait un « rotary stick » mais ce système a été remplacé avec l’arrivée des joysticks analogiques par l’utilisation des deux sticks.
Ainsi, le joueur doit adapter sa trajectoire tant en matière de direction de déplacement qu’en direction de tir. De ce fait, le personnage de Rem se veut dynamique dans ses déplacements pour faire face aux multiples tirs ennemis. Notre protagoniste a la possibilité d’utiliser une fonction « dash » pour accélérer temporairement ses déplacements et passer au travers de certains tirs.
Un jeu qui soul
NeverAwake est également atypique comparé aux shmups du genre. En effet, les shmups traditionnels sont découpés en niveaux variés avec un boss de fin. Ici, notre demoiselle parcourra les niveaux avec pour but définir de récupérer 100% d’âmes. Vous obtiendrez ces dernières en tuant vos ennemis et certains seront plus retords que d’autres. Dans l’hypothèse ou arrivez au terme du niveau sans avoir atteint les 100%, Rem retournera au début du niveau et ainsi de suite. Ainsi, le soft aborde le principe du « loop » et le joueur pourra obtenir un score plus élevé en un nombre de boucles le plus faible possible.
Au gré de votre aventure et selon vos exploits, le joueur récupérera des points qui lui permettront d’améliorer son inventaire. Par exemple, vous pourrez améliorer votre tir secondaire qui aura un effet pendant un nombre de tirs définis. Vous pourrez également acheter des items qui vous conféreront une meilleure santé, des déplacements plus rapides ou des avantages en cours de jeu.
Rem’s awakening ?
Le joueur entrera dans les méandres de l’esprit de Rem au travers de quatre vingt niveaux. Chacun pourra être rejoué afin d’améliorer son scoring ou encore d’obtenir des fins alternatives. La durée de vie de NeverAwake de base sera aux alentours de trois heures de jeux. Elle en sera d’autant plus élevée si vous retirez le tir automatique et passez en tir « manuel ». Par cette option, seuls les plus aguerris au genre parviendront à maitriser les vagues d’ennemis.
En somme, NeverAwake se veut accessible pour les débutants et peut être poussé pour les experts. Toutefois, l’ensemble est quand même assez redondant et nous n’aurons pas forcément l’envie de replonger dans cette vision cauchemardesque.