Bon, la semaine dernière j’étais en mode touriste gras en Dordogne, entre deux plongeons dans la piscine et trois litres de Desperados. Et comme un bon drogué du scroll, dès que je chopais une barre de Wi-Fi, direction X. Là, l’algorithme me sort des screens qui suintent l’arcade à plein nez. Je follow direct le compte, histoire de pas oublier le nom : Fallen City Brawl. Et maintenant que je suis rentré en Normandie, sous un ciel gris comme un écran CRT débranché, c’est le moment parfait pour lancer cette démo qui m’avait bien chatouillé la curiosité.
Les dernières rues du combat
Alors niveau pitch, c’est du classique qui sent bon la castagne rétro. J’avais rien lu de précis avant de lancer la démo, et pour être honnête, aucun scénario affiché à l’horizon quand tu démarres. Mais bon, pas besoin de Shakespeare quand une mafia veut foutre le souk à Fallen City. Quatre combattants se lèvent, dont une avec un foutu loup, un vrai, qui grogne et tape. Dans cette démo, tu peux incarner soit le sergent Clay, un Chris Redfield bodybuildé version bûcheron, soit Natasha, une jeune fille équipée d’une grosse clef à molette. C’est brut, c’est direct, et on sent que les développeurs veulent pas révolutionner le genre, juste le célébrer. Ici, c’est juste tes poings, tes pieds et des trucs à balancer dans des ruelles dégueulasses. Un vrai hommage aux Streets of Rage et autres Final Fight, avec sueur, sang et pixels.
Des pixels plein la gueule !
Visuellement, Fallen City Brawl tape direct dans le mille avec une DA 2D qui sent l’arcade des années 90 à plein nez. Les sprites sont immenses, limite on se croirait dans un jeu de versus tellement tes persos bouffent l’écran. Mention spéciale aux animations : c’est fluide, ultra détaillé, ça claque comme du Street Fighter III. Chaque combo ou contre est une petite choré chorégraphie de violence pixelisée. Mention spéciale à certains coups ou la caméra zoome pour rendre l’action encore plus violente. De plus, les super attaques sont dignes des meilleurs Streets of Rage, aussi stylées que dévastatrices. Côté son, la bande-son tabasse avec ses beats old school. On est clairement dans le thème, ça motive à latter du loubard, et ça respecte les canons de l’époque sans sonner ringard. Honnêtement, tu colles ce jeu dans une New Astro City, ça ferait trop badass !
Du Touch of Death jouissif
Côté gameplay, Fallen City Brawl envoie du lourd avec un BTA qui sort un peu des sentiers battus. On alterne baston pure et combos variés, presque dignes d’un King of Fighters, avec une vraie profondeur dans les enchaînements. En maîtrisant le game, on accumule des cristaux pour balancer trois types de super attaques bien stylées. Clay fait débarquer une bagnole avec des mecs à la kalash, pendant que Natasha balance son loup furax sur tout ce qui bouge. C’est super utile quand l’écran se remplit d’ennemis ou face à un boss. En plus des classiques tuyaux et tonneaux, chaque perso a ses propres armes : Clay, par exemple, sort un flingue qui fait très mal mais dont les munitions sont limitées. Le tout est bien équilibré, nerveux, et ça promet du bon pour la version finale. Franchement, j’ai hâte de coller ça dans une borne. Filez direct l’ajouter à votre liste Steam : ça sort en août, et ça va cogner sévère.