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Jeu

Dragon Warrior Monsters, le test sur GBC

La série des Dragon Warrior a débuté en 1989 sur cette bonne vieille Nes. De nombreux épisodes se sont succédés et ont tous remporté un vif succès au Japon. L’éditeur, Enix, s’est ainsi imposé en tant que maître incontournable du RPG. Dragon Warrior Monsters est né en 1998, formant un habile mélange de RPG et de Pokémon.

Terry, un petit garçon menant une vie paisible, voit sa vie bouleversée par le kidnapping de sa sœur. Il décide de partir à sa recherche sans se douter que cette quête le mènera dans d’étranges univers, peuplés de créatures extraordinaires, avec lesquelles il a le don de communiquer. Un atout majeur qui lui permettra d’apprivoiser nombre d’entre elles pour les mener au combat et, finalement, devenir le Monster Master. Si la recherche de sa sœur demeure la trame principale du scénario, une quantité de sous-quêtes viendront s’y greffer. L’ensemble garde une certaine cohérence. L’univers du jeu est composé de mondes connectés entre eux par les Portes des Voyageurs.

Comme dans Pokémon, ce n’est pas le héros proprement dit qui se bat, mais plutôt ses créatures. Celles-ci gagnent régulièrement des points d’expérience les faisant changer de level, et évoluent ainsi en force et en résistance.
Il arrivera, aléatoirement, que certaines créatures battues (impressionnées par votre puissance), souhaitent se joindre à vous. D’autres, plus réticentes, changeront bien rapidement d’avis en voyant la nourriture que vous leur proposez ! Les combats surviennent lorsque le héros se déplace dans les donjons (générés au hasard), à n’importe quel moment puisque les monstres demeurent invisibles. A vous alors d’assigner les tâches à vos troupes : se battre, se défendre, utiliser un pouvoir spécial ou un objet. Tout au long de ses péripéties, Terry pourra collecter une grande quantité d’items, d’herbes et de potions en tout genre.

Dragon Warrior Monsters possède quelques options de jeu intéressantes, telle la possibilité de faire fusionner les créatures entre elles. Sachant qu’il existe 215 types de créatures à capturer, imaginez le nombre de combinaisons possibles… Enix en a calculées 46 000 ! Pour effectuer l’opération de fusion, il faut se rendre dans un centre conçu à cet effet et sélectionner les bébêtes voulues. On obtient alors un œuf qu’il faudra conserver jusqu’à éclosion.
Tout est réalisable. Par exemple, mixez un dragon avec une chauve-souris, vous serez surpris du résultat !

Sur le plan technique, ce Dragon Warrior Monsters accuse tout de même déjà plus d’un an et cela se voit. Les graphismes sont fins mais un peu ternes et les décors dépouillés. Le design des personnages est très réussi, quoi de plus normal puisque c’est Akira Toriyama, géniteur de Dragon Ball, qui a mis la main à la pâte. Enix s’est donné les moyens de réaliser un grand jeu et le pari est réussi. L’aventure est très longue et la durée de vie exceptionnelle, surtout pour tous ceux qui partiront à la chasse aux créatures. Les Pokémons ont du souci à se faire !

 

Mis à disposition par l’éditeur : Non
Image de Olivier B.

Olivier B.

Olivier en 5 ans n'a pas encore réussi à m'écrire sa bio, comme je le connais "un peu", je vais me permettre de le faire à sa place. Olivier est un vieux joueur, comprendre par là qu'il a connu l'ère bénit des années 80, de l'accélération de la puissance, des graphismes et aussi du gameplay. Il est aussi le seul vrai journaliste de la team, ayant exercé pendant de nombreuses années dans des magazines que vous avez lu. Forcément un collectionneur, mais surtout parce qu'il ne supporte pas les problématiques contractuelles (la location comme il l'appelle) liées aux achats numériques. Il est amoureux de la Jaguar et de la PS Vita mais vous le trouverez désormais sur Switch et PlayStation 4.

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Pas d'anecdote

Avis sur
Dragon Warrior Monsters

Parfait

Il devrait y avoir une conclusion ici... bizarre