« Des belles voitures, des pilotes pleins aux as, et des courses extrêmes… ». Voilà comment Gameloft nous résume son Asphalt 4 : Elite Racing sur N-Gage. Tout cela y est effectivement, avec 28 bolides de rêve ( Bugatti Veryon, Ferrari F430 Spider, Nissan GT-R, etc.), des centaines de milliers de dollars à gagner pour « tuner » sa voiture et des courses musclées. Mais dès les premières parties, on se rend compte qu’il manque d’autres éléments essentiels à tout bon jeu de course : de la fluidité et un gameplay adapté.
Chaque épisode de la série Asphalt nous revient avec un gameplay toujours plus arcade. Là, il faut avouer que l’on frise un peu le ridicule, avec des voitures qui rebondissent contre les murs telles des balles de ping-pong. Et on ne parle même pas des carambolages : ici, les voitures décollent littéralement ! Dans un certain sens, c’est amusant.
Là où l’on rigole tout de suite moins, c’est à la vue de l’animation un peu poussive d’Asphalt : Elite Racing. On est sur la N-Gage de nouvelle génération bon sang ! Les développeurs de Gameloft n’ont aucune excuse à ce niveau, d’autant plus qu’il s’agit du second épisode à sortir sur cette plate-forme (Asphalt : Urban GT 1 et 2 étant sortis sur la première N-Gage… Vous suivez toujours ?), ce n’est pas comme s’ils n’avaient pas eu l’occasion de se faire la main. Il en résulte une conduite hachée, approximative, par « à-coups ». Plus difficile encore lorsque les conditions météorologiques se gâtent. Ce n’est pas catastrophique, mais très frustrant, surtout lorsque l’on est fan de la série depuis ses débuts.
Graphiquement, le jeu subit des changements mineurs par rapport à Asphalt 3 : Street Rules. C’est un peu plus chargé en ce qui concerne les décors (Monte-Carlo, New York, Shanghai, Paris, Dubai et Beverly Hills), les rues semblent un peu plus larges (et encore, peut-être n’est-ce qu’une fausse impression). Les motos et la police sont toujours de la partie pour plus de fun. A noter la présence de trois « Chéries » (en français dans le texte) à débloquer : vous devrez choisir l’une d’entre elle pour obtenir des bonus particuliers.
Question durée de vie, on reste un peu sur sa faim. Le mode Carrière se termine en approximativement trois heures. Quatre type de courses sont proposées : course classique, Carnage (détruire tous les autres véhicules… Non, nous ne sommes pas dans Destruction Derby !), Poursuite (rattraper le leader et le « défoncer » – là encore, c’est l’expression utilisée dans le jeu) et Duel (confrontation avec un seul adversaire). La partie tuning est assez fournie (il y a une foule de choses à débloquer), et c’est un petit plaisir de modifier son bolide et d’en améliorer les caractéristiques.
La version N-Gage propose un mode multi-joueurs exclusif. Oubliez le jeu en ligne, ça ne sera toujours pas pour cette fois. Il s’agit d’un mode classique exploitant la connexion Bluetooth de votre téléphone N-Gage.
