Dans Monumental Duel – Négoce, vous incarnez une civilisation qu’il faudra développer à travers trois grands âges : l’ère I, l’ère II et l’ère III (simple, basique).
L’objectif est d’amasser plus de points que votre adversaire en construisant des Merveilles, en débloquant des Politiques Culturelles et en acquérant des Connaissances et des Provinces.
Le choc des civilisations
Monumental Duel – Négoce est un deck-building 1v1. Choisissez votre Chef de Guerre et partez au combat (culturel, militaire et financier) !
- Mansa Moussa, le «Roi des Rois», l’homme le plus riche de tous les temps ! Avec l’Empire Malien, il ne conquiert par les provinces par le sang, il les achète.
- Moctezuma, «Seigneur en colère», «Archer du Ciel», deuxième empereur Aztèque et cinquième tlatoani de Tenochtitlan (quoi que ça veut dire). Malgré son nom à rallonge, il ne contrôle pas de dragons mais a la capacité de terraformer ses provinces pour multiplier leurs avantages !
- Miyamoto Musashi, samouraï légendaire, maître bushi, calligraphe, peintre, philosophe et écrivain qui inspire encore aujourd’hui nombre d’œuvres japonaises. Force tranquille, il incarne parfaitement l’adage Le savoir, c’est le pouvoir !
Et concrètement, comment on joue (en résumé ) ?
Dans Monumental Duel – Négoce, il y a une zone de jeu commune composée :
- de piles de Bâtiments de base qui permettent, quand on les achète, d’accélérer l’acquisition de ressources ou de protéger ses cartes Province.
- d’une piste de Provinces libres qui rapportent des avantages quand on envoie notre Ambassadeur négocier avec elles (aidé d’un petit pot de vin,
la base de la politique quoi). - d’une piste de Développement (les fameuses ères) avec des cartes uniques de Connaissance, de Merveilles, de Bâtiments et de Provinces. Chaque carte a un coût et apporte un avantage (allant d’un gain direct au déblocage d’une synergie).
Après avoir choisi sa Civilisation, chaque joueur installe sa Cité. Pour ce faire, il révèle son Chef de Guerre et son Ambassadeur, garde ses politiques culturelles face cachée et mélange ses cartes Civilisation qu’il répartit face visible dans une grille de 3 par 3. Au début de chaque manche, il devra choisir une ligne et une colonne pour en débloquer les ressources avant de les défausser et de les remplacer en fin de manche.
Une manche est composée de nombreuses actions individuelles réalisables au tour par tour. Il faudra alors savoir jongler entre ses objectifs et ceux de son adversaire pour lui couper l’herbe sous le pied ! Il ne s’agit pas forcément d’attaquer directement les provinces du concurrent mais de récupérer les bonnes cartes au bon moment. Et à ce titre, Monumental Duel – Négoce porte bien son nom ! Gérer ses ressources et anticiper ce que l’adversaire fera des siennes est primordial pour gagner. À ce titre, le choix du Chef de Guerre n’est pas anodin et chaque joueur aura sa préférence, en fonction de la stratégie qu’il souhaite adopter.
Un univers étendu
La première chose que je me suis dite en ouvrant la boîte de jeu a été « Quoi ?! La moitié est vide !». J’ai donc pesté, parce que j’en ai marre des boîtes trop grandes (et surtout parce que je n’ai plus de place) !
Au moins, cette taille est la même pour les deux autres formats Duels de Monumental : Espionnage et Exploration. J’ai d’ailleurs hâte de pouvoir essayer et mixer les Chefs de Guerre pour voir les autres stratégies possibles. Monumental Duel – Négoce porte bien son nom, et j’espère qu’il en est de même pour les deux autres versions !
Mon expérience de jeu
Il faut savoir deux choses sur moi :
Premièrement, j’aime les règles simples à comprendre. Et malheureusement, je ne peux pas dire que celles de Monumental Duel – Négoce le soient, surtout pour de nouveaux joueurs. Pour être plus précise, les explications manquent parfois de clarté et de précision (pourquoi, manuel, me parles-tu de «plateau» alors qu’il n’y en a pas ?!). Sans parler de certaines tournures de phrase qui restent encore un mystère pour moi (l’éventualité que je suis stupide n’est pas à écarter non plus).
Secundo, je déteste avoir le sentiment que l’adversaire fait tout pour que je perde. Mais attention, je ne suis pas pour autant mauvaise perdante, pas du tout ! Presque pas.
En tous cas, malgré mes quelques défaites à Monumental Duel – Négoce, je n’ai pas une seule fois ragé. Je pense que le système de jeu qui ne se base pas sur l’attaque de l’adversaire et laisse une grande place à une stratégie individuelle n’y est pas pour rien. Et quand perdre n’annule pas le plaisir d’un jeu, c’est très bon signe !