Préparez-vous à devenir le chat le plus flamboyant de la soirée… ou à vous retrouver couvert de puces ! Dans Chakapuces, chaque tour de cartes est un savant mélange de ruse, d’interaction et de fous rires. Imaginez-vous jongler entre récupérer des chats pour les points, éliminer des puces gênantes, ou en refiler massivement aux copains grâce à un placement parfaitement pensé…
Un jeu accessible et rapide
Chakapuces est un jeu de cartes imaginé par Frédéric Boulle et Nicolas Boria, illustré par Jonathan Aucomte, édité par The Flying Games et distribué par Blackrock Games. Il se joue de 2 à 6 joueurs, à partir de 8 ans, pour des parties d’environ 20 minutes. Le prix en boutique tourne autour de 14,50 €, ce qui en fait un petit jeu très abordable à sortir facilement en soirée.
Le principe de base
Au centre de la table, une ligne numérotée de 1 à 10 va accueillir vos cartes. Chacun débute son tour avec 4 cartes en main, et à chaque pose, plusieurs options s’offrent à vous :
- Poser en suite : si vous ajoutez une carte qui prolonge une suite déjà existante, vous pouvez vous débarrasser d’un certain nombre de puces, proportionnel à la longueur de la suite. Idéal pour revenir propre et pimpant.
- Poser en colonne : placer votre carte par-dessus une carte déjà en place vous permet de récupérer toutes les cartes adjacentes (sur les numéros voisins), et donc des points.
- Poser en colonne avec un chat infesté : non seulement vous récupérez les cartes adjacentes, mais vous infligez aussi à vos adversaires autant de puces qu’il y avait de cartes dans cette colonne. Le genre d’action qui ne vous rendra pas populaire… mais qui fait parfois bien avancer au score.
La première carte que vous posez dans un tour est “neutre” : elle ne déclenche pas d’effet. Ce petit détail est précieux, car il permet de préparer un coup en créant une suite ou une colonne pour l’action suivante.
Des puces, des points et des coups pendables
Les puces sont représentées par de petits jetons (valeurs de 1, 3 ou 5 pour les “grosses” puces). Plus vous en avez, plus vous risquez un malus en fin de partie… mais si vous réussissez à rester impeccablement brossé et sans parasites, vous pouvez décrocher un bonus ! L’équilibre entre collecte de points et gestion des puces devient donc rapidement le cœur de vos décisions.
Autre subtilité : vos actions influencent directement les autres joueurs. En vidant une colonne ou en créant une suite, vous laissez la place à vos adversaires pour exploiter la situation à leur avantage. À vous de choisir : jouer offensif et mettre la pagaille, ou tenter de rester discret tout en optimisant vos coups.
Une fois la piste vidée…
La partie se conclut lorsque la pioche est épuisée et que plus personne ne peut poser de carte. On additionne alors les points rapportés par les chats collectés, on applique le bonus/malus lié aux puces, et le chat avec le score le plus élevé devient la star incontestée de la soirée.
Mon expérience avec Chakapuces
J’ai eu l’occasion d’y jouer avec des amis à Topopolis (Poissy) et franchement, on a passé un excellent moment. La mécanique est simple une fois en main, même si l’explication initiale demande un peu de concentration — le concept de “ligne” avec numéros, suites et colonnes n’est pas instinctif pour tout le monde. Mais après deux ou trois tours, tout roule.
C’est le genre de petit jeu malin qui provoque rires et petites vengeances : rien de tel que de refiler une poignée de puces à vos copains juste avant la fin de partie ! Et puis l’univers, entre chats lookés Tango et Chacapuces disco, donne un ton décalé et amusant qui plaît autant aux joueurs occasionnels qu’aux habitués des soirées jeux.
