La face cachée de Jack l’Eventreur, le gentleman psychopathe !

Plongez au cœur de la noirceur victorienne avec Valkyrie Apocalypse – L’Affaire Jack l’Éventreur Tome 1 ! L’intrigue place sous les projecteurs le très célèbre tueur en série londonien, connu sous le nom de Jack l’Éventreur, mais sous un angle surprenant. En effet, il est ici un “champion” lors du Ragnarök. À la fin du XIXᵉ siècle, dans les rues brumeuses de Londres, des prostituées sont victimes de meurtres atroces. Jack observe les événements, sourire aux lèvres. Son allure de gentleman psychopathe masque un personnage torturé.

Très vite, le récit articule crime, thriller psychologique et fantastique : Jack développe un don insolite : il voit les émotions des personnes sous forme de lumières colorées ! Ce mélange de contexte historique, d’horreur et de pouvoir surnaturel donne un souffle nouveau à la franchise Valkyrie Apocalypse. Avec ses thèmes de violence et de dualité, ce manga s’adresse plutôt aux amateurs de seinen sombres, prêts à explorer un héros/anti-héros complexe.

La franchise Valkyrie Apocalypse

La série Valkyrie Apocalypse, également connue sous le nom Record of Ragnarok, s’est imposée comme une franchise majeure du manga d’action mythologique. En effet, elle met en scène un concept fort. Il s’agit de l’affrontement ultime entre dieux et humains lors du Ragnarök, où chaque camp choisit ses champions. Cette structure en combats épiques a rapidement séduit les lecteurs grâce à son mélange de mythologie, d’histoire et de mise en scène spectaculaire.

L’univers s’est étendu avec des spin-off centrés sur certains personnages emblématiques, dont Jack l’Éventreur (le nôtre). Ces récits dérivés permettent d’explorer des figures historiques sous un angle inédit, souvent sombre et psychologique. Valkyrie Apocalypse s’adresse ainsi aux fans de batailles titanesques. Mais également aux lecteurs attirés par les légendes réinventées, les dilemmes moraux et les personnages ambivalents. Grâce à ses thématiques fortes et à son esthétique percutante, la franchise continue de gagner en popularité et de s’enrichir de nouveaux arcs et dérivés narratifs. Les 24 tomes de la série principale sont disponibles en français, vous pouvez aussi craquer sur les 3 tomes du spin-off sur La légende Lü Bu !

Dernière info : la série de mangas a été adaptée sur Netflix sous le nom Record of Ragnarok. Deux saisons sont disponibles, la troisième débarque en France le 10 décembre.

La maison d’édition Ki‑oon

Le manga est publié en France par la maison d’édition Ki-oon, spécialisée dans la traduction de manga japonais de qualité. Fondée en octobre 2003 à Paris par Cécile Pournin et Ahmed Agne, Ki-oon a bâti sa réputation autour d’un catalogue riche et éclectique, qui inclut tant des shônen que des seinen adultes. Le nom « Ki-oon » vient d’une onomatopée signifiant « avoir le cœur gonflé d’émotion » en japonais.

Pour suivre leurs actualités : leur compte Instagram officiel est @ki_oon_editions. Sur ce compte, l’éditeur partage des annonces de licence, des sorties manga, des visuels exclusifs et des événements autour de leurs séries.

Des auteurs talentueux mais un peu dark…

Nous devons ce spin-off axé sur Jack l’Éventreur à l’équipe suivante :

• Shinya Umemura : scénariste principal de la franchise Valkyrie Apocalypse. Sur Instagram, on le retrouve sous @afro_writer
• Takumi Fukui : co-scénariste, souvent associé à Umemura dans les récits qui mêlent mythologie, combat et introspection.
• Keita Iizuka : dessinateur de ce tome 1, qui apporte un style sombre, nerveux, adapté à cet univers qui mêle violence, ambiance victorienne et thriller psychologique.

Le trio permet d’exploiter à la fois un scénario riche en tension et un trait graphique capable de restituer la cruauté de l’époque londonienne. La série joue donc sur l’opposition entre esthétisme visuel et brutalité narrative : un tueur élégant, mais implacable, dans un décor de cauchemar.

L’expérience de lecture

Ce tome 1 de Valkyrie Apocalypse – L’Affaire Jack l’Éventreur est une invitation à éprouver des émotions intenses. Dès les premières pages, l’atmosphère est lourde, l’ambiance oppressante. Vous allez visiter des ruelles sombres dans la brume londonienne, mystérieuse. Le lecteur ressent autant de fascination que de malaise face à ce héros ambigu. L’association entre ses crimes et son pouvoir surnaturel que l’on découvre page après page instaure un sentiment d’inconfort et de curiosité.

L’alternance entre scènes de meurtre, dialogues feutrés et instants contemplatifs crée un rythme varié. On ne sait jamais où l’on met les pieds, et c’est aussi une des forces du récit. Ce manga offre un spectacle visuel remarquable : le dessinateur ne lésine pas sur l’hémoglobine, mais conserve une certaine pudeur dans le traitement des victimes. L’émotion dominante est donc un mélange de fascination, de répulsion, d’angoisse et d’émerveillement visuel. On savoure le contraste : un tueur sympathique en costume, une violence extrême, une lumière intérieure qui révèle les émotions. Au final, ce cocktail donne une expérience de lecture qui sort de l’ordinaire !