The Cruel King and the Great Hero sur Switch, un RPG avec une belle histoire digne d’un conte de fée, des graphismes magnifiques mais un peu douloureux à jouer !
Dans The Cruel King and the Great Hero, vous incarnez Yuu, une petite fille pleine d’enthousiasme, toujours prête à aider son prochain, qui vit entourée de monstres gentils. Son père adoptif est un dragon qui la suit discrètement dans ses aventures pour lui donner un petit coup de flamme de temps en temps. Son rêve ? Devenir un héros comme son vrai papa, qui a vaincu le roi démon il y a fort, fort longtemps… Comme vous le voyez, on est bien ancré dans le monde des bisounours, l’histoire est calme, l’histoire est belle, vous pouvez sans crainte la raconter à vos enfants le soir avant de dormir ! J’aime beaucoup.
Et comme si la beauté du récit ne suffisait pas, The Cruel King and the Great Hero va aussi vous régaler les yeux ! Les graphismes sont tout simplement magnifiques. La petite Yuu évolue dans des mondes très bien dessinés, avec différents plans d’animations : des petits animaux vont courir entre les arbres en arrière-plan, des flocons de neige tombent au premier plan… Bref chaque zone est bien travaillée, The Cruel King and the Great Hero est une des expériences graphiques les plus belles que j’ai vue sur Switch.
Vous l’aurez compris, The Cruel King and the Great Hero a tout pour nous proposer une belle expérience à vivre au coin du feu, même avec vos enfants à vos côtés. Mais qu’en est-il du gameplay ? Malheureusement c’est là que le bât blesse…
The Cruel King and the Great Hero est un JRPG Classique avec des combats tour par tour. Yuu est parfois accompagnée d’un ami (gentiment monstrueux bien entendu 😉 ) et va pouvoir à chaque tour attaquer, fuir, se protéger, utiliser un objet ou un skill (une attaque spéciale). Au fur et à mesure vous allez gagner de l’XP, monter en niveau, etc… Rien de révolutionnaire, une mécanique simple et efficace. Les combats sont vite répétitifs, et se produisent de façon aléatoire lorsque vous vous déplacez sur la map. Et là, je touche au point vraiment douloureux de The Cruel King and the Great Hero : les déplacements…
The Cruel King and the Great Hero, du RPG à l’ancienne
Les différentes zones dans lesquelles vous allez évoluer sont en réalité de longs couloirs interconnectés les uns aux autres. Ok ces couloirs sont jolis (cf quelques lignes plus haut) mais vraiment loonnnnggsss ! Et rapidement monotones. Heureusement quand vous atteignez un niveau d’XP supérieur aux monstres présents sur la zone vous obtenez la possibilité de courir, mais pas très vite et vous allez quand même de temps en temps rencontrer des petites bestioles qui vont déclencher l’animation de combat, vous forcer à donner un coup d’épée avant de repartir, bref vous faire perdre du temps pour rien. Les points de téléportation sont rares sur la map, et bien évidemment les quêtes secondaires vont vous demander de traverser le monde pour récupérer un pauvre petit objet à ramener au village des monstres, et ainsi de suite… In-ter-mi-na-ble… Cela nous donne un gameplay très lent et l’impression d’avancer en pédalant dans la semoule.
