Atom, Antler, Anaconda, Aurelius et Aardvark reprennent du service ! Le studio polonais de Bloober Team a développé la suite de A-Men sur PS Vita (lire notre test), un jeu mêlant observation, réflexion et un soupçon de plates-formes. Dans A-Men 2, la recette ne change pas : il s’agit encore et toujours de diriger son escouade de soldats, chaque membre disposant de compétences bien spécifiques. Votre mission : défaire les redoutables Droïdes-A de nouvelle génération.
Le soldat pourra tirer au fusil, tandis que l’espion pourra se déguiser et passer sous le nez et la barbe des soldats ennemis… qu’il pourra aussi bloquer à l’aide d’un panneau. Un autre encore, l’ingénieur, pourra construire des objets. Et le body builder ? Il se transforme et déménageur et pousse des caisses. Etc. ! Les plus anciens d’entre vous reconnaîtrons la patte d’un Lost Vikings, référence du genre en provenance du studio qui allait devenir un peu plus tard Blizzard Entertainment. Dans A-Men 2, on est invité à résoudre des casse-tête pour trouver la sortie de tous les niveaux avec nombre d’interrupteurs et de trappes à la clé. Avec toujours des objectifs secondaires qui détermineront la note finale : nombre de tués, nombre de membres de l’équipe évacués dans l’hélicoptère de sauvetage. Au total, on traversera pour cela quatre mondes distincts.
On ne dirige qu’un seul personnage à la fois, bien évidemment. Les contrôles sont simples et efficaces, à l’aide de quelques boutons seulement et de l’une ou l’autre fonction tactile, accessoire. Ce qui est plus compliqué, par contre, c’est le niveau de jeu. Il est très élevé, c’était déjà le cas dans le premier opus. Les développeurs de Blooper Team se vantent, avec A-Men 2, d’avoir créé le jeu le plus hardcore et retord de la PS Vita. Ils ne sont certainement pas très éloignés de la vérité. A la rédaction de Pockett Videogames, nous n’avons rien contre les jeux dotés d’un véritable challenge. Mais là, il y a aussi beaucoup de frustration à la clé. La gestion des sauts, par exemple, manque d’un peu de précision. Lorsque l’on sait qu’une chute un peu trop haute signifie la mort et la fin de la partie, ce point revêt une importance particulière. Par ailleurs, en cas de game over, il faut recommencer tout le niveau à zéro le plus souvent, ou passer par l’un des rares checkpoints. Horripilant. Aussi, lorsque l’on a effectué une action définitivement pénalisante – comprenez par-là que la partie est finie et qu’il n’y a plus de solution -, le jeu ne vous l’indique pas. On peut donc perdre un temps fou à chercher une solution qui n’existe plus… Là, il y a un peu de quoi s’arracher les cheveux. Pour finir le chapitre des points négatifs, citons aussi la traduction française qui laisse un peu à désirer.
Passons maintenant aux points positifs. Avec son challenge corsé et sa quarantaine de niveaux, A-Men 2 vous occupera des heures durant, c’est une certitude. Les graphismes sont plutôt mignons même s’ils n’évoluent pas véritablement d’un épisode à l’autre. Mais l’ambiance cartoon demeure réussie. Aussi, le prix, par rapport au premier opus, a été revu à la baisse, en passant de 14,99 euros à 9,99 euros. Mieux encore : à ce tarif, on bénéficie du cross-buy, c’est-à-dire qu’en achetant la version PS Vita d’A-Men 2, on obtient gratuitement la version PlayStation 3, et vice-versa.
