Il est temps de relancer la Switch : bienvenue dans Into the Emberlands. Ce rogue-lite basé sur l’exploration est particulièrement enchanteur, voyons ça d’un peu plus près !
Développé par Tiny Roar (vous pourrez d’ailleurs choisir Tiny comme compagnon de départ) et édité par Daedalic Entertainment (Deponia, The Lord of the Rings : Gollum), ce titre tente de proposer une expérience à la fois légère et immersive.
Un jeu très coloré
Dès le lancement, on découvre un monde coloré, même si celui-ci est menacé par un miasme sombre. Vous incarnez le Porteur de Lumière, dernier espoir pour sauver ce monde. Vous aurez le choix entre plusieurs personnalités ainsi que plusieurs animaux compagnons. Les descriptions n’étant pas très claires au départ, j’ai commencé ma partie avec le personnage de base… et un ornithorynque.
Après une courte scène d’intro qui pose le contexte, nous voilà lâchés dans le village, avec un petit tutoriel pour démarrer.
Un gameplay simple
Le gameplay se joue surtout au curseur. Vous vous déplacez de case en case et vous interagissez avec les éléments présents : récolter des ressources, aider des habitants… Des marqueurs de quête vous indiquent vos objectifs. On regrette l’absence de prise en charge du tactile.
Le jeu se déroule par niveaux. À chaque niveau, votre village évolue, et sa progression est conservée même en cas de mort.
Car oui, vous devrez sortir explorer les zones couvertes de miasmes, et votre lanterne vous sera indispensable pour retrouver le chemin… les débuts sont un peu compliqués.
un monde sans réel menace
À l’extérieur, chaque déplacement est important. Chaque pas vous coûte une braise. Vous commencez avec 30… et ça part très vite ! Heureusement, on peut parfois en regagner, ce qui incite à optimiser ses trajets.
Aidez les trolls, nourrissez les poules : vous obtiendrez des bonus comme plus de place d’inventaire, plus de stockage d’argent, ou la possibilité d’augmenter votre maximum de braises. Et croyez-moi : les braises, c’est la vie !
En améliorant votre village, vous débloquerez aussi des bonus permanents et même un métro pour voyager plus vite. Les personnalités débloquées pourront être utiles, tandis que les animaux restent amusants… mais totalement anecdotiques.
Bonne nouvelle : ici, il n’y a aucune menace réelle. Même les trolls et les “mains démoniaques” sont pacifiques. Le monde reste coloré, accueillant, et la progression continue naturellement au fil des zones, des rencontres et des ressources.
Des morts punitives
Rogue-lite oblige : la mort risque d’être fréquente. Au moins au début.
À chaque mort, vous perdez toutes les améliorations de votre personnage. Seule la progression du village est conservée.
C’est parfois frustrant — surtout quand la génération aléatoire vous bloque (manque de ressources, impossibilité d’augmenter vos braises…). Mais à l’inverse, certaines parties se déroulent à merveille, avec des bonus en pagaille, ce qui accélère énormément votre progression.
Quelques soucis de gameplay..ou pire…
Le jeu n’est pas exempt de défauts.
Le premier souci rencontré régulièrement : le curseur sort de l’écran. Impossible alors de se déplacer ou d’interagir. La seule solution que j’ai trouvée : mettre le jeu en pause et reprendre la partie.
Deuxième défaut : le jeu est lent. Très lent. Les personnages se déplacent à la vitesse d’une tortue sous Lexomil… sans moyen (à ma connaissance) d’accélérer les déplacements. Dans les longues phases où il ne se passe rien, cela devient frustrant.
Et enfin, deux bugs plus sérieux :
- Perte de la progression du personnage lors du changement de niveau
- Impossibilité de récupérer certaines ressources ou de valider des quêtes, obligeant à redémarrer complètement (j’ai perdu pas mal de progression…)
Une experience reposante.
Malgré ces défauts, Into the Emberlands reste une expérience douce, presque cozy, avec de jolis graphismes et une musique apaisante.
Il m’a fallu un peu plus de 14 heures pour terminer le jeu. La fin laisse clairement la porte ouverte à une suite. Et pour moins de 7 €, je ne peux que vous le recommander pour passer l’hiver au chaud !
