A chaque film son jeu vidéo ! Après Hunger Games: Girl on Fire sur iPhone/iPad (lire notre test), Lions Gate Entertainment nous propose Hunger Games: Catching Fire – Panem Run, le titre directement inspiré de Hunger Games – L’embrasement, le second film qui vient tout juste de sortir dans les salles obscures. On passe d’un simple running game 2D à un running game… 3D, très largement inspiré d’un certain Temple Run (lire notre test).
D’entrée de jeu, on vous propose d’incarner Katniss Everdeen ou Peeta Mellark. Cela n’a pas d’influence directe sur le déroulement des parties. Votre objectif est de propager l’espoir dans les rues de Panem en collectant des flammes et des matériaux que votre partenaire a laissé derrière lui/elle. Vous allez devoir évoluer dans les différents quartiers de la ville en sautant, en glissant au sol et en évitant obstacles et ennemis. Pour vous en défaire, vous ramasserez des bonus d’archerie (qui permet de tirer où l’on veut sur l’écran). D’autres bonus pourront être trouvés : accélérateur, bouclier, aimant, etc. Classique. Les martiaux collectés (bois, fleurs, etc.), quant à eux, permettent de créer de nouvelles flèches qui disposent de propriétés spécifiques, ou d’améliorer ses compétences, définitivement.
Lors du crafting, il faut attendre un certain temps, à moins de lancer la production instantanée, ce qui coûte de l’or. Or, vous vous en doutez, que l’on gagne avec beaucoup de parcimonie dans le jeu, histoire d’inciter un peu le joueur à passer à la caisse avec de vrais euros… En conséquence de quoi, celui qui ne voudra pas débourser de l’argent dans ce jeu sera condamné à répéter les mêmes parties – à peu de choses près – jusqu’à plus soif. Hunger Games: Catching Fire – Panem Run propose aussi une fonction multi-joueurs, qui n’en est pas vraiment une : on ne joue pas en simultané, mais en se lançant des défis et en comparant les scores. On peut aussi choisir de donner des ressources à ses amis.
Pour l’heure, les graphismes de Hunger Games: Catching Fire – Panem Run ne sont pas très variés – c’est essentiellement des zones industrielles -, mais c’est normal : sur les douze quartiers prévus, il n’y en a pour l’heure que trois. Le reste arrivera par mise-à-jour gratuite. On aurait préféré que le développeur fasse l’effort de les proposer immédiatement, d’autant plus que nous ne parlons pas d’un jeu terriblement ambitieux et qui ne se démarque guère de ses concurrents. Reste que Hunger Games: Catching Fire – Panem Run se laisse jouer, avec ses graphismes agréables et ses petits moments d’excitation, lorsque la course prend des allures folles.