Après Crystal Defenders, Fieldrunners est sans doute le deuxième jeu de tower defense le plus populaire sur iPhone et iPod Touch. Bonne nouvelle, le titre de Subatomic Studios est porté sur PSP, dans la gamme de jeux Minis !
En quelques instants, on comprend pourquoi le jeu a reçu un si bon accueil sur les terminaux d’Apple. Le jeu est attirant, presque sexy. Avec son rendu très cartoon et son principe de jeu diablement accrocheur, dites-vous bien que vous êtes parti pour – au minimum – une dizaine d’heures de jeu. Le principe reste celui de tous les jeux de tower defense : une armée vous attaque par vagues successives, vous devez stopper net sa progression aux portes de votre base, mais vos ressources (des dollars) sont limitées. En sachant que chaque unité abattue vous rapportera un petit pécule, à vous d’utiliser votre cagnotte à bon escient, en produisant des tourelles de défense : mitrailleuses, lance-missiles, lance-glue (pour ralentir), lance-éclairs, lance-flammes… Des tourelles offensives qu’il est possible d’« upgrader » sur trois niveaux. A ce sujet, dommage qu’il ne soit pas possible de voir les caractéristiques de ces dernières, pour jauger de l’intérêt du passage d’un niveau à un autre. Il en va de même pour les forces ennemies, dont la force et la résistance vous seront inconnues. Sur ce point-là, Crystal Defenders est beaucoup plus détaillé.
Là ou Fieldrunners se révèle être vraiment jouissif, c’est dans la liberté de création qui est laissée au joueur. Les aires de jeu son plutôt vastes, et il vous est possible de construire vos tourelles absolument n’importe où. A l’opposé de Crystal Defenders donc, où le chemin emprunté par les forces ennemies était déjà prédéfini. Si bien qu’il n’y a pas une seule « configuration » pour gagner, mais de multiples, là encore, à l’opposé de son concurrent direct, où il s’agissait de trouver la bonne combinaison de troupes et de les placer au millimètre près. Conséquence directe de cette liberté accordée au joueur : la difficulté de Fieldrunners se révèle être bien mieux dosée que celle de Crystal Defenders. Et la frustration bien moins importante !
Graphiquement, ce n’est pas très complexe, mais vraiment très propre. Les sprites 2D sont clairs et nets, ils ressortent bien sur le champ de bataille, représenté de manière assez simple. Il est possible de zoomer et de dézoomer sur l’action. A vrai dire, cette fonction se révèle très vite accessoire – on préfèrera dans la plupart des situations avoir une vue d’ensemble des opérations. Une mention spéciale pour les musiques, militaires et très guillerettes à la fois. On ne s’en lasse pas.
Cinq cartes sont proposées : Grasslands, Crossroads, Drylands, Skyway et Frostbite. Les thèmes graphiques ne sont pas difficiles à deviner, si tant est qu’on parle un minimum l’anglais. Mis à part la première, bien évidemment accessible d’entrée de jeu, toutes les autres sont à débloquer progressivement. Chaque carte comprend 100 vagues ennemies, autant dire que, si l’on veut tenter le coup jusqu’au bout, les parties sont longues, très longues. Il est possible d’accélérer la progression de la vague ennemie lorsqu’on le souhaite (en appuyant sur la touche Triangle), mais d’une part, cela reste un peu trop lent à notre goût et d’autre part, cette option ne se débloque qu’à partir de la vague 75 de chaque niveau, ce qui est un peu ridicule. Enfin, sachez également que si l’on joue en mode Classic (quatre types de tourelles disponibles) au départ, on débloque assez rapidement le mode Extended (deux nouvelles tourelles), puis le mode Endless (sans fin, avec toutes les tourelles) pour les plus doués d’entre vous.
