L’exposition Digital Abysses – Au cœur de l’océan, de l’artiste numérique Miguel Chevalier, plonge petits et grands dans les profondeurs marines… mais version virtuelle. Accueillie au Musée en Herbe à Paris jusqu’au 4 janvier 2026, elle mêle art numérique, immersion sensorielle et sensibilisation écologique.
Dans des salles semi-obscures, les visiteurs évoluent au milieu d’organismes stylisés qui évoquent les profondeurs des immensités marines. A travers un mélange d’art, de technologie et de poésie visuelle, petits et grands vont vivre une expérience à la fois contemplative et ludique.
Un lieu à visiter en famille : le Musée en Herbe
au 23 rue de l’Arbre-Sec (1er arrondissement de Paris), le Musée en Herbe est une institution reconnue pour ses expositions conçues spécialement pour les familles. Ouvert tous les jours de 10 h à 19 h (fermé le 25 décembre et le 1er janvier), il propose un cadre accessible, à taille d’enfant, favorisant l’interactivité.
Les tarifs sont attractifs :
- 8 € plein tarif,
- 6,50 € tarif réduit ou enfants,
- Gratuit pour les moins de 3 ans.
Je vous recommande de réserver en ligne Le musée ne permet pas les poussettes dans les salles d’exposition, mais elles peuvent être garées dans l’entrée. De plus, un portant pour déposer les manteaux est également à votre disposition. L’ambiance est immersive sans être oppressante, nous avons croisé des tous petits d’à peine deux ans, et même des bébés !
Leur compte instagram ici
Miguel Chevalier, un aventurier du numérique
Miguel Chevalier, né en 1959 à Mexico, est un pionnier de l’art numérique. Installé à Paris depuis les années 1980, il a étudié aux Beaux-Arts, aux Arts Décoratifs et à la Sorbonne. Très tôt, il choisit l’ordinateur comme outil artistique central, explorant les relations entre nature et artifice, les réseaux invisibles, et la transformation du monde réel en univers virtuel.
Ses œuvres sont immersives et interactives : le visiteur n’est pas simple spectateur, il déclenche des réactions visuelles et lumineuses par sa présence. Ses installations — souvent monumentales — utilisent projections, capteurs et algorithmes génératifs, créant des environnements en constante évolution.
Parmi ses thèmes récurrents : les jardins virtuels, les structures organiques, les flux urbains et les architectures imaginaires. Son style conjugue esthétique poétique et réflexion sur la technologie et la biodiversité.
L’exposition Digital Abysses
Avec Digital Abysses, Miguel Chevalier s’inspire du monde marin pour créer un univers virtuel poétique et immersif. Le parcours s’adresse à un public familial, dès 3 ans, et s’adapte aussi aux adultes curieux d’art contemporain ou d’écologie. En effet, en parcourant les quatre salles, vous découvrirez des créatures microscopiques, des coraux imaginaires et des lumières abyssales qui réagissent à chaque pas. De plus, l’exposition est conçue pour éveiller la curiosité, tout en transmettant un message écologique simple : la beauté et la fragilité des fonds marins. Pour ma part, je me suis régalé visuellement !
Par ailleurs, pour agrémenter et animer votre visite, le Musée en Herbe vous propose des petits livrets de jeux adaptés à tous les âges. Même aux adultes !
En parallèle de la visite, le musée propose des ateliers créatifs :
- Ateliers pour les 3–5 ans : découverte sensorielle et création d’éléments inspirés des abysses.
- Maxi-ateliers pour les 6–12 ans : manipulations, expériences artistiques et plongée plus approfondie dans l’univers marin.
- Ateliers familiaux ponctuels, qui permettent aux parents et enfants de créer ensemble.
Ces activités sont en supplément, sur réservation, et prolongent de manière concrète les thèmes de l’exposition.
Mon avis sur l’expo
« Digital Abysses » est une exposition très sympathique à partager à la famille, à la fois accessible et instructive. Tout d’abord, l’immersion poétique dans les abysses fonctionne bien. Ensuite, le message écologique est présent sans être moralisateur. De plus, les livrets de jeux et les animations dans les salles apportent une réelle interactivité permettant de garder les enfants plus ou moins sous contrôle ! Bref, je recommande !
