Jungle Speed revisité sauce Donkey Kong
Jungle Speed, c’est un nom qui sonne comme un souvenir. Pour moi, c’est un totem en bois planté au milieu d’une table, des copains surexcités et des doigts qui volent plus vite que la lumière. À l’époque, on se jetait dessus comme des fous. Résultat : bosses, griffures, et parfois même un œil au beurre noir. Ah oui, et si vous voulez un conseil de vieux routier : retirez bagues et montres avant de jouer. Croyez-moi, ce n’est pas une option, c’est une consigne de sécurité.
Malgré ça, Jungle Speed, c’était magique. Le jeu qui faisait hurler de rire, qui créait un suspense permanent, un concentré de dopamine comme on en voyait rarement à l’époque. Et voilà qu’aujourd’hui débarque Jungle Speed Donkey Kong, signé Tom et Yako, qui reprend tout ça mais en corrigeant ce qui pouvait fatiguer, tout en injectant une bonne dose de bananes.
Le totem devient une banane
Exit le vieux bout de bois. Ici, le totem prend la forme d’une banane géante que l’on vient poser sur un tonneau. Évidemment, pour les nostalgiques, c’est une référence directe à Donkey Kong Country sur Super Nintendo. Les plus jeunes ne feront pas forcément le rapprochement, mais pour nous, ça fait tilt instantanément. Et le simple fait de transformer le totem en banane, ça change déjà l’ambiance : le jeu devient plus drôle rien qu’en regardant l’objet au milieu de la table.
Quand la banane change de place…
La vraie nouveauté, c’est ce qui se passe après avoir attrapé la banane. On ne la garde pas jalousement devant soi. Non – pourtant elle est trop mignonne – on la pose où on veut sur la table. Et là, hop, la partie bascule : on n’est plus dans la course au totem, mais dans une phase où il faut être le plus rapide à mettre une petite banane tokenisé dans le tonneau dès qu’il y a deux cartes identiques. Petites bananes qu’on aura pris soin de dispersées autour du tonneau en début de partie. C’est malin, parce que ça modifie le rythme. Plus besoin de vider une défausse interminable comme dans l’original : les petites bananes jouent le rôle de chronomètre naturel. La partie dure une quinzaine de minutes, pas plus. Et ça, pour les enfants, c’est la bonne formule : ils ne s’ennuient jamais, et la tension reste constante.
La carte spéciale : retour de la folie Jungle Speed
Et puis arrive le moment clé : la carte spéciale. Quand elle sort, tout le monde doit foncer sur la banane-totem, où qu’elle ait été posée. Et c’est le retour du chaos : bras qui se croisent, joueurs qui plongent à moitié sur la table… bref, le Jungle Speed qu’on adore.
Et là, surprise : si vous aviez eu la bonne idée de poser la banane juste à côté de vous, vous êtes clairement avantagé. Mais c’est voulu, et c’est ce qui fait le sel de cette version. On n’est plus seulement dans le réflexe, on est aussi dans la petite stratégie de placement. Ça rajoute un piquant bienvenu, sans jamais ralentir l’action.
Un Jungle Speed encore plus familial ?
En fait, Jungle Speed Donkey Kong réussit un pari que je n’attendais pas : garder le fun explosif du classique, mais le rendre plus digeste et plus modulable. On peut rapprocher les petites bananes vers les plus jeunes pour les aider – en ont-ils vraiment besoin? Les disperser au maximum pour les adultes, et on a toujours cette garantie qu’en un quart d’heure, allez vingt minutes la partie est pliée. Pas de lassitude, pas de longueur, juste du rire et de l’adrénaline.
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