Into the Dead: Our Darkest Days aux Horror Game Awards
La cérémonie des Horror Game Awards a offert une vitrine de choix à Into the Dead: Our Darkest Days, le nouveau chapitre de la licence d’horreur et de survie de PikPok. Cette apparition a rappelé ce que le projet entend proposer : une expérience tendue et méthodique, centrée sur la survie d’un groupe dans une ville américaine ravagée par l’épidémie, le tout dans une progression à défilement latéral qui privilégie la lisibilité et la pression constante.
Une approche de la survie ancrée dans l’humain
Plutôt que d’empiler les scènes d’action, le jeu mise sur la gestion d’un abri et la prise de décisions difficiles. On y incarne un groupe de survivants aux profils variés, chacun avec ses forces, ses faiblesses et ses états émotionnels. La santé, le moral et la fatigue ont un impact direct sur les chances de s’en sortir, obligeant à planifier chaque sortie et à doser le risque. La mort peut être définitive et la perte d’un membre affecte durablement le collectif.
Les affrontements frontaux sont rarement la meilleure idée. L’infiltration et l’observation priment, tout comme l’exploitation des décors pour détourner l’attention des infectés, sécuriser un itinail ou fouiller sans se faire repérer. Les ressources sont rares et l’improvisation fait partie du quotidien, qu’il s’agisse de fabriquer un outil de fortune, de barricader une entrée ou de soigner une blessure avec le peu de matériel à disposition.
Une ville des années 80 transformée en piège
Le cadre renvoie aux États-Unis des années 1980, avec des banlieues dévastées, des magasins pillés et des artères trop silencieuses. Chaque quartier réserve ses contraintes, et l’exploration s’effectue par paliers, depuis le refuge vers des zones plus exposées. On repère les points d’intérêt, on cartographie mentalement les itinéraires et on revient chargé de vivres et de composants, si tout se passe bien. La nuit complique l’équation, tout comme les événements imprévus qui bousculent le plan établi.
Au refuge, l’organisation est cruciale. On attribue des tâches, on améliore les installations, on répartit les rations et on anticipe la prochaine sortie. Le groupe évolue au fil des rencontres, avec la possibilité de secourir des survivants et d’intégrer de nouvelles compétences, au prix de bouches supplémentaires à nourrir.
Un passage marquant aux Horror Game Awards
La présence d’Into the Dead: Our Darkest Days aux Horror Game Awards a mis en lumière une proposition qui mise sur la tension, la gestion des conséquences et la narration émergente. En se concentrant sur la survie collective dans un format à défilement latéral, PikPok semble vouloir conjuguer accessibilité des contrôles et profondeur systémique. Les prochaines communications préciseront le calendrier et les modalités de lancement, mais l’essentiel est clair : la série Into the Dead s’oriente ici vers une vision plus posée, plus stratégique, où chaque décision compte.