[Gamescom 2019] Street of Rage 4, de l’amour en barre (de fer) à la Gamescom

une ville à feu et à sang!

Alerte au vieux crouton qui va parler de sa jeunesse. Là je vous prévient c’est la nostalgie qui parle, résultat vous allez vous prendre un phamlet de louanges sur ce jeu que j’ai mais aimé dans les 30 premières secondes. La raison : « bon dious » ça cogne, et ça se ressent manette en main.

LizardCube nous présentait son bébé ce mercredi matin à la Gamescom, ils étaient mal barrés pour m’épater, je venais de voir l’un derrière l’autre Windjammers 2 et Young Soul. Deux titres dont je vous parlerai plus tard. Mais j’avoue ils avaient déjà acquis ma sympathie car passer derrière Street of Rage 1 et 2, c’est pas évident (meilleurs Beat-Them-Up Megadrive Ever). Ils leurs rester à ne pas refaire les conneries du 3 aussi, éviter la mort du 3D sur Dreamcast et surtout se faire accepter petit français par Sega (avec toutes les contraintes que ça implique – NDR : j’attends toujours mon intégrale Dreamcast chez PixnLove, 2 ans de relecture chez Sega en sont semble-t-il la raison). Et visiblement ils ont réussi puisque je les croise pour 30 mins de « Hands-On » à tabasser des junkies en blazer jaune, Shiva et bien d’autres.

Alors déjà comme je vous le disais, on sent vraiment la frappe, c’est le premier truc qui choque et surtout est appréciable. Je ne sais pas quel miracle de développement ils ont réussi à créer pour donner cette sensation (peut être une microseconde de délai quand on touche). La sensation est bien là. Ensuite on s’attarde sur nos habitudes, coup de poing OK, enchainement OK, coups spéciaux OK, chope automatique des méchants pour les faire voler … ah tiens je peux faire voler un Big Ben, hum…

C’est là qu’on m’explique qu’ils ont changé quelques trucs, « oui je le vois bien ». Ils prennent en compte le poids, mais pour les dégâts infligés à l’impact, plus c’est gros, plus ça fera mal. De même le coup spécial qui grappille une petite partie de la vie, le fait encore, mais vous pouvez désormais la récupérer si vous réussissez à blesser des ennemis sans vous faire toucher par la suite. C’est exactement pareil pour le Friendly Fire bien présent, mais fonctionnant sur le même principe. Ça sent un peu la casualisation du soft, mais ce n’est peut être pas plus mal, ça forcera à ne pas vider un écran d’ennemis avec les coups spéciaux, il deviendrait impossible de récupérer les points de vie alors.

Après, on retrouve presque toutes nos habitudes de Street of Rage, des armes en quantité, des décors qui se suivent, mais ne se ressemble pas. Et ils ont à chaque fois ajouté leur touche personnelle. Pour les armes de jet, on peut les relancer à la volée. De même pour la récupération au sol d’élément, ils ont décidé après test d’y attribuer un bouton (ça fait bizarre pour les vieux comme moi), et il y a un superstar move qu’on n’avait pas revue depuis le Street of Rage premier du nom – symbolisé par une voiture de police qui débarquait avec un bazooka), chaque personnage ayant sont propre mouvement toujours superbement bien animé.

Graphiquement, oubliez les râleurs de Twitter, c’est juste magnifique. Se battre dans un décor de BD extrêmement détaillé, c’est « Wahou »! Je n’utilise pas souvent des termes comme celui-là, mais franchement ça m’a juste rendu joyeux. L’animation est superbe, ils prennent en compte la lumière sur les personnages pour en changer un peu le teint/couleur. De voir Blaze faire sa boule de feu, ça fait un petit quelque chose.

Ce que l’on a pu apprendre durant ces 30 minutes de prise en main :

  • Un nouveau personnage sera dévoilé (le robot en ombre sur la page de présentation), mais j’ai cru comprendre qu’il y en aurait « plus ». Peut-être un cinquième donc.
  • Il y aura bien un mode Maniac extrêmement difficile.
  • L’aventure sera composée de plus de 8 Stages, et sera plus longue qu’un Street of Rage classique.
  • Casualisation toujours, la mort n’entrainera pas la reprise au début du jeu, mais au début du stage.
  • Seule Cherry peut courir pour le moment :'( – un peu comme Sammy dans Street of Rage 2.
  • Il y a des nouveaux méchants (Diva avec un serpent qui joue avec l’électricité)
  • Des éléments non intégrés en raison des capacités de l’époque ont été ajoutés pour faire un clin d’oeil
  • Le premier stage est toujours notre bonne vieille rue
  • Il y aura des trucs fun, mais pas sujet à débat (comme ça avait été le cas du transsexuel dans Bare Knucle 3 transformé en Shiva chez nous)
  • Qu’Axel a un pull autour de la taille pour donner de l’épaisseur et du mouvement.
  • Que le Principal Dev et le Background Designer ont été super bien brieffer pour ne rien lâcher à la presse 🙂

Passons aux critiques minimes, mais constructives, personnellement je ne trouve aucun intérêt de lancer des fioles électriques, ça n’a pas de sens dans le monde de Street of Rage. J’accepte le feu (Molotov) et l’acide bien que cela rajoute visiblement pas mal de travail d’animation lors du décès – la preuve dans la démo que je vous partagerais, l’un des ennemis dé-pop, car il n’a pas d’animation de mort pour ce cas. En plus ces potions ne font pas masse de dégâts visiblement.

Certains événements n’apportent pas grand-chose. Je prends l’exemple de la voiture qui s’écrase contre un mur devant nous. OK, certes c’était un truc que voulaient intégrer les dévs à l’époque. Et? Ça apporte quoi concrètement? Ça existait déjà dans Tortue Ninja. Si aucun ennemi spécial n’en sort, je ne comprends pas trop la raison d’être d’un tel événement.

Comme vous pouvez le constater, je ne râle pas beaucoup…

Bon après tout cela, que puis-je ajouter : que j’attends 2020 avec impatience et que ça sera un « Day One » pour moi. En espérant une version physique.

 

Par La Team

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