Avant même de commencer ce test, je souhaiterais remercier @Skywilly qui m’a fait découvrir ce merveilleux « jeu ». Pourquoi j’utilise le mot « jeu » entre double-quote. Pour résumer assez brièvement, Sayonara Wild Hearts à l’instar de Rez, c’est une expérience. Une sorte de film interactif, un peu comme si on passait Interstella 5555: The Story of the Secret Star System au niveau supérieur. C’est un jeu, il n’y a aucun doute, mais absolument pas punitif, vous encourageant à jouer par petites sessions de quelques minutes. Afin de le découvrir, redécouvrir sa photographie (à ce point, c’est de la photographie comme au cinéma), son montage, sa musique. Et surtout, tout colle, pas un faux pas, l’image et le son sont en adéquation.
Résultat, on plane totalement pendant la petite heure et demie répartie sur une vingtaine de chapitres. On a envie de le refaire non pas pour le scoring, mais pour le plaisir de regarder si l’on n’a pas « louper » quelque chose, un détail, un chemin. Ou tout simplement faire des captures qu’on accrocherait en 4×3 au mur de votre chambre. (c’est le/la compagnon qui va être content.e)
Si vous ne l’aviez pas compris, je rappelle que Sayonara Wild Hearts est un jeu de rythme qui aurait croisé Kill Bill, notre héroïne tirée de son chagrin d’amour et de son lit va affronter surement les étapes du changement. Enfin chacun sa lecture, certains diront juste qu’elle devient une super-héroïne qui va botter des culs, ça me va aussi. Et là, c’est confrontation sur confrontation, face à des boss aussi étonnants que superbement mis en scène. Chaque niveau aura son thème, révisant au passage de grands classiques du jeu vidéo (Rez, Tetris, Amplitude pour ne citer qu’eux). Nous dans tout ça, bah on s’assoie casque sur les oreilles et l’on en profite en exécutant au bon moment l’action présentée comme dans tout bon jeu de rythme.