ScreenCheat Unplugged, le test sur Switch

C’est une histoire d’amour bizarre avec Samuraï Punk les développeurs de ScreenCheat Unplugged. J’ai par le passé, déjà joué à quelques-uns de leurs titres, qui chaque fois sur le papier paraissaient être « la bonne idée ». Une évidence qui retombait aussi chaque fois comme mes soufflets.

ScreenCheat Unplugged c’est la version « améliorée » (mettre des guillemets c’est important) de ScreenCheat. En effet, la version Unplugged propose bien plus d’options, mais des graphismes en deçà des versions PC/PS4. Mais dans la description du produit on fera passer ça pour des graphismes « Retro »… mouais… l’honnêteté des fois ça à du bon.

Qu’est-ce que Screencheat Unplugged en deux mots, un FPS-Multi : oui. L’idée ici c’est de proposer un FPS-Multi jouable uniquement en local. Ceux qui ont plus de 30 ans se rappellent de la problématique associée au multilocal : la séparation en 2 ou 4 de l’écran de télévision réveillait les instincts primaires d’une certaine catégorie de joueur nommée : les Tricheurs. Les Tricheurs regardent le coin d’écran qui n’est pas le leur pour vous situer, pour vous prendre en embuscade, pour vous mépriser. ScreenCheat joue totalement là-dessus et forcera tout le monde à tricher, puisque vos personnages sont tous invisibles. Et il faudra forcément regarder l’écran de l’autre pour le situer sur la carte et l’achever.

L’idée est délirante et sur le papier : on valide. Sauf qu’à l’usage c’est usant. N’est pas un tricheur qui veut. Résultat, vous ne trouverez probablement personne pour relancer une partie après 30 minutes. Ce n’est pas la faute au titre qui tente tant bien que mal de faciliter la tâche (hitbox énorme, certaines armes complètement craquées, niveau avec code couleur). C’est juste épuisant de jouer ainsi! Alors oui, on nous propose quantité d’options de jeux (capture du drapeau, chasse aux pièces, deathmatch, etc.), oui il y a 8 armes délirantes, oui il y a des options de jeux rigolos (moins de gravité, etc.).

Mais non, on n’y passera pas des heures.