BD Tome 8 : Le Grand Mort voit sa fin

Par La Team

Une guerre des mondes

Tout avait été prévu pour que ce soit une semaine studieuse ! Pauvre Pauline ! Elle comptait se mettre au vert pour préparer sa maîtrise de sciences éco… La nuit recouvre la forêt bretonne et la « deuch » vient de tomber en panne d’essence juste devant chez Erwan, à 20 kilomètres de tout village. Erwan est un métis du genre placide. Solitaire, il vit simplement, entouré d’objets étranges. Il propose à Pauline de partager sa soupe et de l’héberger pour la nuit… Contrainte par les circonstances, elle finit par accepter… Tandis qu’elle mange, il parcourt un vieux grimoire traitant du « petit peuple »… Elle ricane de ces sornettes. Elle ignore, alors, que cette rencontre sera pour elle le point de départ vers un autre univers, un autre espace-temps, où toute sa vie et ses principes vont basculer… Les conséquences de cette aventure seront des plus surprenantes pour elle, pour son entourage, voire pour l’humanité…

Et c’est vrai que M. Loisel va en faire voir de toutes les couleurs à son héroïne. Il aime comme à son accoutumé faire subir des péripéties aux héros, des choses qui paraissent insurmontable, ou qui tout simplement le son. On avait subit la descente aux enfers du Chevalier Bragon dans La Quête de l’Oiseau du temps et son ascension dans l’Avant Quête de l’Oiseau du temps.

Dans le Grand Mort, ces montagnes russes sont toujours autant présente. Tantôt on s’inquiétera pour Erwan ou Pauline, et plus rarement on aura l’espoir qu’ils puissent changer le cours des choses. Comme dans bon nombre de ses BD, Loisel, fait une grande place à la Destinée. Ici, les héros sont les poupées de chiffons de cette dernière, sorte de marionnette ne pouvant qu’éviter de justesse le sort terrible touchant leurs amis. On aura aussi la joie de découvrir d’autres personnage moins commun, et dôté de pouvoirs extraordinaires rendant le récit totalement fantastique.

Pour le reste, c’est du tout bon à l’exception d’un ou deux tomes (le 6 surtout) qu’on pourrait penser peu utile (sauf à nourrir leurs auteurs). La patte graphique est bonne, on retrouve des visages connues de ses précédentes séries, un peu comme on retrouverait un acteur adoré dans un nouveau rôle.

Pour ce dernier tome, disponible depuis janvier, on sent peut être un peu l’envie de finir vite, même si ce tome n’est pas avare en pages (le prix étant en conséquence 18€ la BD). On aurait aimé peut-être un peu mieux comprendre comment on a pu en arriver là, et ne pas juste subir la logique du monde qui nous entoure. L’empirisme c’est bien, mais n’a jamais répondu à nos interrogations…

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